L'Iran aurait testé une version améliorée de son missile à courte portée

Tout ce que je constate, c'est que c'est le 2e test en 2 mois... Et que Téhéran  n'arrête pas de subir des attaques bien réelles, mais continue pacifiquement de faire des « Tests »... Presque virtuels... Heureusement du reste...
 
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Le ministre iranien de la Défense Ahmad Vahidi (centre-gauche) et le commandant Mohammad Hejazi
(centre-droit) lors d'une cérémonie à Téhéran, le 11 avril 2010Photo :  AFP/VAHIDREZA ALAEI

L'Iran aurait en main une version améliorée de son missile balistique à courte portée Fateh-110. Des tests auraient été effectués pour vérifier sa capacité à toucher des cibles fixes au sol ou en mer, a annoncé samedi le ministre de la Défense Ahmad Vahidi à la télévision d'État.

M. Vahidi aurait qualifié le missile d'arme « dissuasive », assurant qu'« il ne serait utilisé que contre ceux qui ont de mauvaises intentions à l'égard de la République islamique d'Iran ».

Le missile aurait désormais une portée de « plus de 300 km » et pourrait viser des « cibles dans le Golfe et la mer d'Oman ainsi que des cibles fixes au sol », a expliqué M. Vahidi. Les versions précédentes avaient une portée de 150-250 km.

En l'absence d'une aviation moderne ou d'une marine de haute mer assez puissante, les missiles sont les seules armes dont dispose l'Iran qui puissent frapper des cibles au-delà de ses frontières.

L'arsenal iranien
  • Il n'existe aucune information précise et fiable sur le nombre de missiles que possède l'Iran.

  • Téhéran affirme détenir une cinquantaine de modèles différents, pour la plupart dérivés d'engins russes, chinois ou nord-coréens.

  • Selon des experts occidentaux, l'Iran disposerait au moins de plusieurs dizaines de missiles balistiques Shahab 3 et Sejil 2. Ces armes seraient en mesure de toucher Israël ou des objectifs américains.

Les ambitions militaires et nucléaires iraniennes font l'objet de fortes critiques, alors que de nouvelles sanctions ont été adoptées par la Maison-Blanche, visant notamment les secteurs de l'énergie et de la construction navale. Elles s'ajoutent aux sanctions pétrolières et financières imposées par l'Union européenne et les États-Unis depuis le début juillet.

En cas d'échec des pressions diplomatiques pour convaincre Téhéran de mettre un frein à son programme nucléaire controversé, les États-Unis et Israël n'excluent pas non plus l'éventualité de frappes contre les sites nucléaires iraniens. À court terme, l'option d'une attaque militaire est cependant exclue, a affirmé Leon Panetta, secrétaire à la Défense, lors d'une visite en Israël.

Les grandes puissances réclament l'arrêt de l'enrichissement d'uranium, car ils soupçonnent le programme nucléaire iranien d'avoir des visées militaires, ce qu'a démenti Téhéran.

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L'ayatollah Ahmad Janati, le 21 août 2009.  Photo :  AFP/ATTA KENARE

Appel à la mobilisation contre les sanctions

Cette annonce survient au lendemain d'un appel à la mobilisation lancé par le chef du Conseil des Gardiens, un des organes politiques du régime iranien. Dans son sermon, l'ayatollah Ahmad Janati a qualifié les sanctions de « guerre » visant l'économie iranienne.

L'Iran doit mobiliser « la nation, le gouvernement, les officiels et les forces armées » pour faire face à ses « graves problèmes économiques » sans céder aux pressions étrangères, a-t-il déclaré.

Les responsables iraniens commencent à reconnaître que les sanctions imposées ont un impact sur l'économie du pays, tout en maintenant leur intention d'y résister.

Selon l'Agence internationale de l'Énergie, ces sanctions auraient fait grimper l'inflation et devraient faire baisser de 40 % les exportations pétrolières iraniennes.

 

Source : http://www.radio-canada.ca

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