Ségolène Royal, cambriolée pour la 3e fois, indignée qu'on veuille la "déstabiliser"

Je vous l'avais dit..., ces abrutis, bien trop sûrs d'eux et arrogants, tombent dans le piège de la facilité... Et les réactions n'ont donc pas tardées... Il est par contre évident que les 'spécialistes' qui font ce genre de prestation sans traces ni vol, ne sont pas accessibles à tout le monde.., et sont vraisemblablement commandités par les services en place, afin de montrer à Mme Royal qu'elle n'est qu'un bretzel face à l'appétit de pouvoir du gouvernement. Volonté donc a priori politique, qui ne se laissera pas remettre en question, même par les plus populaires d'entre nous. Le ton est donc donné, que ça soit pour les journalistes ou les opposants, les méthodes barbares sont toujours les mêmes, et mêmes gratuites dans le cas de Ségolène Royal.

PARIS — Ségolène Royal, dont le domicile de banlieue parisienne a été cambriolé mercredi pour la troisième fois depuis 2006, a dénoncé "une tentative intolérable de (la) déstabiliser à un moment important", deux jours après son entrée dans la compétition des primaires PS pour 2012.

"C'est le troisième viol de mon domicile. Une tentative intolérable de me déstabiliser à un moment important. Une mise en danger de la sécurité de mes enfants", a affirmé la présidente de la région Poitou-Charentes, dans une déclaration à l'AFP.

"Je vis seule avec mes deux filles et cette menace est particulièrement violente mais que l'on sache bien que je ne me laisserai pas intimider", a-t-elle ajouté.

"Les affaires intimes de mes filles ont été étalées comme pour leur faire peur. C'est intolérable. Je ne laisserai pas faire ça", a insisté l'ex-candidate socialiste à l'Elysée, qui a l'intention de porter plainte.

En début de soirée, son entourage avait évoqué une "mise à sac" de deux chambres et du bureau de l'appartement de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) situé en rez-de-jardin, des tiroirs vidés, des objets personnels éparpillés, mais a priori aucun vol.

C'est la porte de la cuisine qui a été fracturée, et le ou les visiteurs ont également tenté de s'introduire sans succès dans la chambre de Mme Royal qu'elle verrouillait depuis le précédent cambriolage.

Dans la soirée, la direction du PS a témoigné son "total soutien" à Mme Royal, et dénoncé une "situation intolérable" en faisant remarquer que les deux précédents cambriolages, en 2006 et 2008, n'avaient "toujours pas été élucidés".

La nouvelle enquête a été confiée au Service départemental de police judiciaire (SDPJ-92).

"L'appartement a été retourné et nous n'avons pas d'informations sur les objets volés", a-t-on indiqué à la préfecture des Hauts-de-Seine.

Cette intrusion par effraction au domicile personnel de la ténor socialiste intervient deux jours après l'annonce surprise de sa candidature aux primaires qui seront organisées en 2011 pour désigner le candidat PS à la prochaine présidentielle.

Le même appartement avait été mis à sac une première fois le 17 août 2006, alors qu'elle s'apprêtait à déclarer sa candidature aux précédentes primaires pour l'Elysée, puis le 27 juin 2008, à la veille d'un discours de présentation de sa contribution avant le congrès du PS de Reims.

A l'époque, Mme Royal avait estimé que ce cambriolage était "une affaire politique", relevant "la coïncidence très étrange" de l'effraction avec des déclarations dans lesquelles elle avait dénoncé "la mainmise sur la France du clan Sarkozy".

La majorité présidentielle avait réagi avec virulence, le Premier ministre François Fillon accusant Mme Royal "de perdre le contrôle d'elle-même".

Mercredi, la députée PS Delphine Batho, une proche de Mme Royal, a qualifié d'"absolument inacceptable" cette nouvelle intrusion doublée d'une "mise à sac" de l'appartement. Elle a fait part de ses interrogations : "Quel est le but ? Faut-il y voir une dimension politique ?"

"Si ceux qui ont fait cela l'ont fait pour l'impressionner, ils n'y ont pas réussi", a ajouté la députée des Deux-Sèvres, parlant de la "détermination intacte" de Mme Royal.

En juin 2009, la juge d'instruction de Nanterre en charge de l'enquête sur les deux premières intrusions avait lancé un mandat d'arrêt international contre une suspecte arrêtée en Suisse. Cette femme, une jeune Serbe, avait été identifiée comme l'un des auteurs possibles de l'effraction de 2006.

Source : AFP / Google News

Informations complémentaires :

Romandie.news : L'appartement de Ségolène Royal mis à sac pour la troisième fois
Le Point : L'appartement de Ségolène Royal partiellement mis à sac
Le Parisien : Effraction au domicile de Royal : «Je ne veux pas me laisser intimider»

 


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