La France veut acheter douze drones américains pour 670 millions d'euros

Le plus drôle dans tout ça, c’est qu’après avoir donné le contrôle de nos ordinateurs (notamment militaires) aux Américains (1 milliard d'€uros de licence Microsoft par AN ! Au lieu de se tourner vers le logiciel libre...), eh bien maintenant, on va avoir leurs drones survolant notre territoire. Cependant, comme je l’avais dit, entre les Israéliens et les Américains, je préfère encore les Predator...

Mais comme personne n'est formé pour piloter ces machines en France, il est vraisemblable qu’elles le seront par des pilotes américains, et ce, depuis les USA.

Comme ça l’Oncle Sam aura donc un contrôle total de notre territoire…

Elle n’est pas belle la vie dans le nouvel ordre ? (Faites attention tout de même à ce que vous dites sur Gmail ou Facebook, un accident est si vite arrivé !).

Et ce n'est pas faute de vous avoir prévenu, maintenant vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous....

Bon dimanche, ; )

L'Amourfou...

Le ministre de la défense français, Jean-Yves Le Drian, a annoncé mardi 11 juin son intention d'acheter douze drones d'observation Reaper aux Etats-Unis, acquisition évaluée par ses services à 670 millions d'euros.

M. Le Drian a précisé lors d'un déjeuner de presse que, dans un premier temps, il voulait acheter deux Reaper, le drone de moyenne altitude et de longue endurance (MALE) de General Atomics, pour parer aux besoins urgents des forces armées françaises au Mali et dans la région du Sahel. Il voudrait disposer de ces appareils avant la fin de l'année. Cet accord reste cependant soumis à l'approbation du Congrès américain. C'est cet appareil de surveillance que les Etats-Unis, eux, ont armé en 2003, l'utilisant pour tuer les talibans dans une campagne d'assassinats ciblés controversée.

La France n'en est pas là. Il s'agit officiellement pour l'heure d'une solution "intermédiaire" pour tenter de rattraper une révolution qu'elle a ratée, celle des avions espions sans pilote. La DGSE, les forces spéciales et les armées ont bien des petits drones tactiques, en nombre ; mais pas de drone MALE, capables de voler plus de 24 heures au-delà de 5 000 m d'altitude, avec des capteurs sophistiqués.

Lire : Des drones militaires tactiques, pré-stratégiques ou armés

La France a également besoin de dix autres drones Reaper qui puissent opérer dans l'espace aérien français et européen, ce qui suppose que leurs moyens de transmission soient adaptés par des industriels européens. Là aussi, le Congrès devra donner son accord pour que la France ait accès aux "codes sources", codes informatiques de ce matériel militaire soumis à de strictes règles d'exportation, afin de le modifier. Le Pentagone est favorable et "si on s'y prend dans le bon sens, ça devrait se débloquer"', a estimé M. Le Drian. A défaut d'accord du Congrès, la France pourrait se tourner vers un drone israélien, a cependant ajouté le ministre.

Le coût total de l'acquisition de ces douze drones MALE, soit le prix d'achat et le coût de leur "francisation", est évalué par les services du ministère à 670 millions d'euros. Elle doit être inscrite dans la loi de programmation militaire pour la période 2014-2019 qui sera présentée au Parlement à l'automne.

Lire : Paris achète des drones américains pour rattraper son retard

A plus longue échéance, "il faut préparer avec les Européens le drone MALE de troisième génération", a estimé M. Le Drian, qui évalue le marché à 30 ou 40 drones en Europe. Selon lui, la Pologne pourrait à terme avoir besoin de drones MALE, qu'utilisent déjà l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et l'Italie.

Lire : L'Allemagne projette l'achat de 16 drones de combat

 

Source : Lemonde.fr

Informations complémentaires :

Reaper_16_06_2013.jpg

 


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