Pour bien essayer de cerner le principe de la Pathocratie (du Grec pathos : maladie, et kratos : gouvernement) qui est le gouvernement des gens malades, le gouvernement des gens déments... Il faut aussi aborder le thème de la « Ponérologie », d'après le chercheur polonais Andrew M. Lobaczewski, dans son livre « Ponérologie politique ». Ponérologie (du Grec poneros : le mal, et logos : l'étude) est l'étude du mal. La Pathocratie est le résultat d'un processus de Ponérisation de la société, de l'hystérisation de la société.
Notez que le concept d'hystérie a toujours été en rapport avec une sexualité déficiente, donc cela valide le concept d'Orgonomie, de Wilhelm Reich (1897-1957), disciple de Sigmund Freud. Les exemples de Pathocratie sont l'Allemagne nazie d'Adolphe Hitler et l'Union soviétique de Joseph Staline.
Ces dirigeants qui font un effort afin que les gens ne puissent pas satisfaire leurs nécessités sont, en fait, des psychopathes, puisqu'ils sont incapables de sentir de la compassion pour ceux de leur propre espèce, comme s'ils ne se considéraient pas comme faisant partie d'elle. La compassion est ce qui fait de nous des être humains. Pour cette raison, on pourrait penser qu'ils ne sont pas totalement humains, dans le sens que nous donnons au mot humain (ce contraire à inhumain). Ils peuvent être humains à l'extérieur, mais pas complètement humains à l'intérieur.
Leur loi est la Loi du plus Fort, la Loi de la Jungle, la Loi des Animaux. Comme les animaux, ils fuient le plus fort, mais ils s'attaquent au plus faible. Pour nous, êtres humains, c'est la Lâcheté par définition. Ils peuvent avoir un corps physique totalement humain, mais à l'intérieur de lui un esprit divisé, double ou multiple (en 1984, Doublepensée), en partie non humain, un esprit possédé (MPD, Désordre de la Personnalité Multiple, ou DID Désordre Dissociatif de l'Identité, noms différents, modernes, psychologiques pour la même chose, avec le concept antique de la foi de possession démoniaque, une maladie spirituelle, et en définitif : les psychopathes).
Ils fournissent, délibérément, la souffrance énorme à de grandes franges de la population pour l'argent et pour le pouvoir.
Ils sacrifient au prochain, littéralement, dans toute la signification du mot sacrifice, spécialement le religieux. Il fonctionne pour eux. Ils obtiennent ce qu'ils souhaitent en échange de leur offrande de sang humain. Ils sont récompensés pour verser le sang des gens dans les guerres, crimes, terrorisme, etc. Le Mal est récompensé. L'argent est au service du mal. Regardez l'économie. Il y a, partout, des activités malfaisantes qui sont très rentables, beaucoup d'elles légales.
En même temps qu'ils fournissent la souffrance aux gens, ils leurs fournissent, inconsciemment, une expérience éducative.
C'est donc un concept complexe, et pour essayer de l'intégrer, il faudra nécessairement avoir tenté au préalable de fixer certaines variables, et donc de s'abreuver au flux RSS richissimes de Signes des temps... Afin de prendre connaissance d'une de leurs plongées régulières dans l'univers obscur de l'analyse de cette pratique...
Vous vous rappellerez peut-être alors ces curseurs pas à leurs places, dont je vous parlais ... ? Eh bien, à mon avis ... À l'heure de la montée du Fascisme aux Etats-Unis et à l'aube de ce qui se passe en France, ce sont des concepts que l'on ne peut plus qualifier d'idées d'avant-gardes ...
Même si c'est involontaire et au passé, merci à Voltigeur d'illustrer si magnifiquement mon discours avec l'organigramme ci-dessous... Et à la généreuse et bien présente (en attendant le 6 juin) Chalouette pour la piste fournie qui, hélas, semble confirmer certaines de mes pires supputations...
Je vous préviens ça déménage... Et je pense que ça aiguisera définitivement votre vision des choses, si ce n'est déjà FAIT...
Amicalement,
Folamour,
Le « Gouvernement Mondial » en .pdf
MAL : 1 a : moralement répréhensible : péché, méchant < une mauvaise pulsion> b : provenant d’un réel ou attribué mauvais caractère ou conduite 2 a archaïque : inférieur b : causant malaise ou répulsion : choquant c : désagréable 3 a : causant du tort : pernicieux b : marqué par le malheur : malchanceux (Merriam-Webster en ligne)
Les éditions Pilule Rouge ont récemment publié [en français] le livre du psychologue Andrew M. Lobaczewski Ponérologie Politique, dans lequel l’auteur expose ses observations durant ses années de travail clinique en Pologne sur la corrélation élevée entre des actes que la plupart considèrent « mauvais » et diverses pathologies.
Le diagnostic le plus juste de ces individus [atteints des diverses pathologies] en jargon psychologique moderne pourrait être la sociopathie, dont la caractéristique la plus importante est le manque apparent de conscience, ou d’empathie, pour les autres êtres vivants. Lobaczewski et certains de ses collègues d’Europe de l’est, travaillant sous le gouvernement soviétique, ont décidé de mener cette étude aux niveaux les plus hauts et de rechercher comment la sociopathie se déroule dans le gouvernement, dans les affaires, et dans d’autres groupes sociaux.
La ponérologie politique (du grec ‘ poneros ‘ signifiant ‘ mal ‘) est une science sur la nature du mal adaptée à des fins politiques, qui provoque en définitive à plus grande échelle une pathocratie. La recherche indique que des sociopathes se trouvent parmi toutes les races, ethnies et croyances, et qu’aucun groupe n’est immunisé contre eux. Les sociopathes constituent, selon l’auteur, environ 6 % de la population de tout groupe donné. L’éditeur de Pilule Rouge déclare que « Ponérologie Politique est un livre qui présente un aperçu horrifiant de la structure sous-tendant nos gouvernements, nos plus grandes sociétés, et même notre système de loi. » Après avoir lu le livre, un certain nombre de questions harcelantes au sujet des politiques et des pratiques du gouvernement et de responsables de sociétés ont commencé à s’éclaircir, du fait que l’analyse de Lobaczewski va au cœur de pourquoi le gouvernement des États-Unis est devenu une entreprise criminelle infernale résolue à dominer le monde et à anéantir un très grand nombre d’êtres humains dans le monde et à l’intérieur du pays.
Quand j’ai commencé la première fois le livre j’étais plus que déconcerté par le style européen de l’écriture de Lobaczewski — sa verbosité et sa concision –, provocante dans son approche. Néanmoins, comme j’ai poursuivi la lecture, et je dois l’admettre, en me démenant avec ses phrases, ma reconnaissance a de plus en plus grandi envers le livre et l’ami qui me l’a donné. En conséquence, quelques-uns des concepts essentiels de l’auteur exigent d’être partagés, et cet article est simplement la tentative de le faire.
Lobaczewski signale d’abord que les sociétés sont plus vulnérables au mal pendant les bons moments. « Pendant les bons moments, » écrit-il, « les gens perdent de vue progressivement le besoin de réflexion profonde, d’introspection, de connaissance des autres, et de compréhension des lois compliquées de la vie. » (p. 85). Certes, dans ma vie, je n’ai pas été spectateur d’une société étas-unienne voulant réfléchir et lutter contre les complexités de l’existence depuis la guerre du Viet-nam. Bien qu’une grande partie de la protestation et de l’activisme des années 60 ait été naïvement peu perspicace, la tension et le sentiment d’anxiété de l’époque ont conduit une majorité d’étas-uniens à regarder plus profondément en eux qu’ils l’auraient fait autrement.
Bien entendu, talonnant la guerre est venu le Watergate, et davantage de preuves que les gouvernements trahissent toujours leurs propres citoyens et nient toujours le faire. Alors, quand la génération des années 70 nous a offert les tromperies de la paix et du gouvernement honnête, le travail préparatoire pour les horreurs actuelles était posé dans le pays et mondialement. Les USA était lassés de la guerre, et la douleur cuisante des blessures du Watergate, expriment l’affirmation de Lobaczewski que « pendant les bons moments, la recherche de la vérité devient inconfortable parce qu’elle révèle des faits gênants. » (p. 85). D’autre part, il déclare, « La souffrance, l’effort, et l’activité mentale pendant des périodes de rigueur imminente mène à une progressive, généralement intensifiée, régénération des valeurs perdues, qui a pour résultat le progrès humain. » (p. 87). Réciproquement, « Le cycle des moments heureux et paisibles favorise un rétrécissement de la vue du monde et une augmentation de l’égotisme…. » Bien, Jung l’a dit longtemps avant Lobaczewski : L’analyse consciente de la douleur produit la croissance tandis que ne rien laisser se dérouler excepté les bons moments produit la stagnation et l’illusion. (p. 87).
Peut-être qu’aucune génération de l’histoire étas-unienne n’a jamais été aussi vulnérable à l’égotisme que celle des années 70. Elle est devenue notoire en tant que « MA Génération » pour une raison — non seulement parce que les étas-uniens sont devenus plus narcissiques personnellement, mais aussi parce que mondialement, en dépit de la perte de notre premières guerre et de l’érosion du scandale du Watergate, nous avons continué à démontrer notre supériorité pendant que nous continuions à mettre en scène divers coups autour du monde et à faire la guerre économique contre les pays en voie de développement, dressant la scène pour l’ascension de Reagan au pouvoir dans les années 80 et pour notre radicalisation comme sauveur par contraste « à l’empire du mal » de quiconque osant être en désaccord.
C’est exactement à ces moments d’auto-délire que les nations se rendent elles-mêmes sourdes, muettes, et aveugles aux sociopathes amoraux qui les séduisent par des politiques et des pratiques qui sont mortelles pour elles et pour le reste du monde. Le manque de réflexion produit par définition des êtres humains dénués de discernement.
Un énorme problème, que j’ai avec l’élucidation de la théorie de Lobaczewski, est son usage de « normal » pour décrire les gens qui ne sont pas sociopathes. J’aurais souhaité qu’il utilise un terme différent car « normal » est aussi amorphe et chargée de la naïve supposition qu’il existe une chose comme un être humain sans au moins un dysfonctionnement dans un aspect de sa vie. Néanmoins, il souligne que les soi-disant individus « normaux » ne peuvent pas comprendre l’esprit ou le comportement du sociopathe, et qu’ils sont ainsi particulièrement vulnérables à subir leurs nuisances — d’où la principale raison de l’écriture du livre sur la ponérologie, c’est-à-dire, l’instruction des non-sociopathes sur cette pathologie. L’auteur emploie l’expression « orateurs captivants » pour décrire les charmeurs de serpent psychologiques qui semblent être des sauveurs, des penseurs ou des politiciens éclairés, même des activistes qui se présentent comme possédant des intuitions basées sur une recherche effectuée uniquement par eux-mêmes ou sur des informations obtenues au travers de voies extraordinaires auxquelles personne d’autre n’a accès. Cela pourrait aussi s’appliquer aux chefs de culte comme Warren Jeffs et Jim Jones.
Cependant, l’auteur avertit le lecteur que nos propres processus inconscients peuvent empêcher de passer les « drapeaux rouges » qui peuvent surgir en ayant affaire aux sociopathes. « Les processus psychologiques inconscients surpassent le raisonnement conscient, dans le temps et dans les possibilités, rendant de nombreux phénomènes psychologiques possibles. » (p. 152). Ainsi le déni qui interdit à quelques individus de voir les vérités les plus sombres sur ce qu’un sociopathe tente de promouvoir, c’est-à-dire, « Notre gouvernement ne nous nuirait pas ; notre gouvernement a nos meilleurs intérêts au cœur ; aucun président ne pourrait s’en tirer avec ça ; l’autorité de la loi est toujours au travail aux USA ; le fascisme ne peut pas arriver ici ; le gouvernement US ne pourrait pas vraiment avoir orchestré les attaques du 9/11 ; si le 9/11 étaient orchestré par le gouvernement US, trop de gens auraient été impliqués pour que cela reste secret », et ainsi de suite ad infinitum.
Lobaczewski affirme que chaque société devrait enseigner à ses membres des techniques de pensée appropriées et comment détecter les drapeaux rouges de la sociopathie. L’enseignement des techniques de pensée critiques dans le processus éducatif est une étape dans cette direction, mais aux USA aucun enfant n’est laissé faire baisser le niveau gargantuesque du projet [des psychopathes], même cette première étape est absente d’une manière accablante.
L’auteur déclare, « un réseau renforçant toujours les individus psychopathes et apparentés commence graduellement à dominer, éclipsant les autres. » (p. 192). Cette situation revient rapidement à une pathocratie ou à un système dans lequel une petite minorité pathologique prend le contrôle d’une société de gens normaux. (p. 193). L’éditeur du livre, Laura Chevalier-Jadczyk, n’hésite pas dans des notes de bas de page à appeler Karl Rove, Dick Cheney, et Donald Rumsfeld, sous la tutelle du Leo Strauss, les principaux acteurs de la pathocratie du 21e siècle étas-unien. Tragiquement, selon l’auteur, « La pathocratie paralyse progressivement tout [et]… s’impose progressivement partout et engourdit tout. » (p. 195).
Si tout ceci semble très sinistre, et ça l’est, Lobaczewski nous encourage en soulignant cela, « Si l’activité de facteurs ponérogéniques — les individus déviants pathologiques et leur activité — est soumise au contrôle conscient d’un scientifique, spécifique, et de nature sociétale, nous pouvons contrecarrer le mal aussi efficacement qu’au moyen d’appels persistants au respect des valeurs morales. » (p. 180). En d’autres termes, l’auteur maintient que, faire campagne pour les seules valeurs morales, ne peut ni prévenir, ni mettre à découvert l’activité ponérogénique. En fait, il affirme, que cela peut aggraver cette activité en détournant l’attention des formes les plus horribles du mal vers ce qui n’est pas mauvais du tout ou se présente sous des traits plus complexes et moins flagrants. Dans ce pays, nous avons été seulement spectateurs de l’idéologie de la droite religieuse et de sa rhétorique à observer un dernier exemple stellaire. Professant être une « culture de vie » elle est implacablement obsédée par la mort, la violence apocalyptique, le feu de l’enfer et le soufre. Essentiellement, ne servant aucun objectif dans le milieu courant, elle nourrit et perpétue la pathocratie.
Ponérologie Politique est un travail de valeur inestimable que chaque être d’humain s’efforçant de devenir conscient devrait lire, non seulement pour son exposé de la pathologie des individus actuellement aux commandes du gouvernement US, mais aussi pour la lumière qu’il peut jeter sur des individus plus proches de chez soi, ceux qui peuvent être des amis, des camarades activistes, des meneurs d’affaires ou civiques. Le but du livre n’est pas d’inciter à la paranoïa, mais de cultiver le discernement et d’étayer notre confiance en notre intuition innée afin de naviguer sur les manifestations intimidantes du mal qui nous entourent au 21e siècle.
Original : ThePeoplesVoice.org, Carolyn Baker, le 9 février 2007
Traduction de Pétrus Lombard pour Alter Info
Source : Sott
Informations complémentaires :
Crashdebug.fr : Le Nouvel Ordre Mondial vu par Mecanopolis
Crashdebug.fr : Le Nouvel Ordre Mondial expliqué par French Carcan
Crashdebug.fr : Alex Jones "L’Empire Invisible" : Analyse du Nouvel Ordre Mondial
Crashdebug.fr : Le Projet blue beam des illuminati
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