L'Italie saisit le bateau d'une ONG soupçonnée d'organiser le trafic de migrants en Méditerranée

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On vous avait informé en décembre 2016, preuve à l'appui, via les balises satellites des bateaux, que les ONG faisaient vraisemblablement des va-et-vient jusque sur les côtes libyennes pour déverser des milliers de migrants en Italie (vidéo ci-dessous). Mettez-vous à la place de ces migrants. Si on vient les chercher jusqu'en Libye et qu'on les amène en Italie, la traversée est tout de suite plus tentante... C'est comme cela que l'on se retrouve avec 190.000 pauvres bougres à la frontière italienne et possiblement 50.000.000 sur les 40 ans qui viennent (puisque telle est la volonté de l'Europe).

Je vous l'ai dit, je ne suis pas raciste, mais quand on programme méthodiquement (et depuis des années) la disparition de mon peuple et de mon pays, j'ai tendance à me révolter...

Une bonne raison encore pour lire dès cet été le livre de Jean-Loup IZAMBERT : « 56 :  L'État français complice de groupes criminels »

l'Amourfou

La presse italienne relaie une information peu commentée en France. La justice a fait saisir la "Iuventa", un chalutier armé par l'association allemande Jugend rittet (les jeunesses sauveteuses), et battant pavillon hollandais.

La justice italienne détient en effet des preuves d'une connivence entre les passeurs et l'organisation non gouvernementale en question.

Dans la pratique, l'ONG allemande organise les traversées des migrants avec les passeurs, qui fixe un rendez-vous convenu en mer. Une fois les migrants arrivés au lieu de transfert, les passeurs libyens récupèrent les embarcations laissées vides par les migrants montés sur le bateau de l'association. 

La police italienne est parvenue à filmer ces opérations et a donc ordonné la saisie du bateau. Elle a bénéficié d'un coup de pouce donné par une autre association non gouvernementale : Save the Children. 

Une charte de bonne conduite pour les ONG

Celle-ci a signé la charte de bonne conduite des ONG en treize points, édictée par le gouvernement italien. 

Ces points témoignent du doute qui s'est installé dans l'esprit du gouvernement italien sur l'implication des ONG dans le trafic des migrants. Parmi les 13 points, on trouve en effet ceux-ci :

Ne pas avoir de contacts pour faciliter le départ des embarcations qui transportent des migrants.

(...)

Déclarer ses sources de financement à l'État où l'association est enregistrée. 

On se souvient qu'un procureur italien accuse les ONG d'être directement financées par les passeurs et d'apporter des financements à la mafia. 

Pour l'instant, seules deux organisations ont signé la charte de bonne conduite du gouvernement italien. 

 

Source : Atlantico.fr

Informations complémentaires :

Migrants Ong 04 08 2017

 

 

 


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