L'Iran avertit les Etats-Unis de ne pas renvoyer leur porte-avions dans le Golfe

Je sais que plus proche de nous, il y a le cas de la Hongrie qui sombre dans la dictature en s’appuyant sur les financements européens (preuve que cette Europe est incapable de protéger ses peuples…)

Mais si je me focalise sur l’Iran depuis quelques jours, ce n’est pas pour rien... D’après ce que rapporte le Nouvel Obs ci-dessous, je pense que si les Américains continuent à narguer les Iraniens en leur faisant transiter des portes-avions nucléaires sous le nez (alors qu’ils font des manœuvres militaires et des tests de missiles), leur patience aura des limites. Je tiens aussi à souligner l’hypocrisie et l’inconscience, voire l'inconsistance des représentants européens qui insultent les Iraniens, en négligeant les pourparlers pour faire monter la pression…

Alors que c’est perdu d’avance, l’Europe ne peut se passer des ressources énergétiques de l’Iran, à moins de mettre la main dessus…

C’est peut-être ce qu’ils calculent en coulisse, et à mon avis ils vont avoir de grosses surprises…

Soyez attentif à la situation… Et ne soyez pas dupes de ces provocations... Car ça risque de vite dégénéré… Si vous ne vous sentez pas concerné par cette escalade, je rappelle que l’Iran à des missiles balistiques qui peuvent frapper le sud de l’Europe


Téhéran teste d'autres missiles von euronews-fr

Un haut responsable militaire iranien a averti les Etats-Unis de ne pas renvoyer leur porte-avions dans le Golfe, où l'Iran se livre à une démonstration de force autour du détroit d'Ormuz, passage stratégique pour le trafic maritime pétrolier.

"Nous conseillons au porte-avions américain qui a traversé le détroit d'Ormuz et se trouve en mer d'Oman de ne pas retourner dans le Golfe persique", a déclaré le général Attaollah Salehi, ajoutant que "la République islamique d'Iran n'a pas l'intention de répéter son avertissement", selon le site de l'armée iranienne.

Le porte-avions américain John C. Stennis qui se trouvait dans le Golfe a traversé la semaine dernière le détroit d'Ormuz pour se rendre en mer d'Oman, en pleine manœuvres navales iraniennes qui ont duré 10 jours dans la région du détroit.

Plusieurs haut-gradés ont déclaré que l'Iran pouvait fermer ce canal stratégique par où transite 35 % du trafic pétrolier maritime mondial, en cas de nouvelles sanctions contre les exportations pétrolières qui assurent au pays, deuxième producteur de l'Opep, 80 % de ses devises.

Ces mesures ont été envisagées par les Etats-Unis et certains pays européens, en particulier la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, pour amener l'Iran à céder sur son programme nucléaire controversé.

Les Etats-Unis ont critiqué le "comportement irrationnel de l'Iran" et affirmé qu'"aucune perturbation du trafic maritime dans le détroit d'Ormuz ne serait tolérée".

Lundi, au dernier jour des manœuvres navales, l'Iran a testé plusieurs missiles de croisière, notamment les missiles Ghader et Nour qui ont une portée de 200 km et qui peuvent atteindre des cibles dans le détroit d'Ormuz, en mer d'Oman et dans le Golfe.

De son côté, le chef d'état-major, le général Hassan Firouzabadi, a déclaré que les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime, allaient "bientôt" organiser leurs propres manœuvres dans la région du Golfe, dont ils sont responsables alors que l'armée régulière est chargée de contrôler la mer d'Oman.

Réagissant aux menaces de sanctions pétrolières, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a déclaré mardi que "l'Occident n'est pas capable d'exclure l'Iran des échanges énergétiques dans le monde".

"La situation énergétique dans le monde n'est pas telle que l'on puisse exclure un pays comme l'Iran qui possède les quatrièmes réserves de pétrole et les deuxièmes réserves de gaz dans le monde", a-t-il ajouté.

"Nos plus faibles exportations de pétrole et de gaz sont actuellement (celles) vers les pays européens", soit un peu plus de 15 % des exportations iraniennes, a-t-il ajouté.

Dans le même temps, Téhéran a de nouveau proposé une reprise rapide des négociations nucléaires avec les puissances 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) interrompues depuis un an.

"Nous attendons qu'une date et un lieu soient proposés par la chef de la diplomatie de l'Union européenne (Catherine Ashton) pour les négociations entre l'Iran et le groupe 5+1", a déclaré M. Mehmanparast.

Mais l'UE a adressé une fin de non-recevoir à la demande iranienne, ajoutant qu'elle attendait toujours la réponse de Téhéran à sa lettre adressée en octobre aux dirigeants iraniens.

Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a pour sa part estimé mardi que l'Iran "poursuit la mise au point de son arme nucléaire".

 

Source : Le Nouvel Obs

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