L'inquiétante sortie de prison de 450 islamistes....

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Comme ça ils pourront être recruter par la DGSI pour faire des attentats.... ; ))))

Islamistes 07 06 2018
Le quartier réservé aux islamistes radicaux, à la prison de Lille-Annœulin, en février dernier. - Crédits photo :
© Lefevre/ABC/Andia.fr/© Lefevre/ABC/Andia.fr

Dans les mois à venir, ces détenus incarcérés pour terrorisme ou qui se sont radicalisés en prison seront libérés. Au risque de créer une sérieuse menace pour la sécurité publique.

Relâcher dans la nature un fanatique qui mettrait à exécution une équipée mortifère une fois sa liberté recouvrée… Ce scénario catastrophe hante les autorités. Alors que le spectre d'un retour massif de «revenants» issus des zones de combats se dissipe, les services antiterroristes et judiciaires considèrent comme une absolue priorité la prise en compte des islamistes «sortants» de prison. Le sujet présente une acuité telle qu'il était à l'ordre du jour du Conseil de défense tenu ce mercredi à l'Élysée.

Deux chiffres suffisent à faire comprendre la situation explosive que vont devoir gérer les services. Selon un nouveau bilan, près 10 % des 512 détenus incarcérés pour terrorisme sont susceptibles d'être libérés d'ici à fin 2018. Soit au total, une cinquantaine de potentielles bombes ambulantes dont il est très difficile d'affirmer avec certitude si elles seront désactivées ou non. A cela s'ajoute dans la même période, c'est-à-dire d'ici à 18 mois, la sortie programmée des geôles françaises d'un tiers des quelque 1200 à 1300 détenus de droit commun qui se sont radicalisés derrière les barreaux. Soit, là encore, au moins 400 islamistes endurcis à des degrés divers.

«La prison est un incubateur redoutable et beaucoup de nos clients, parmi lesquels des petits voyous convertis, sont tombés dans la centrifugeuse de manière fulgurante, grimace un haut responsable du renseignement. C'est d'autant plus alarmant que les islamistes en cellule côtoient des caïds du banditisme qui savent où se procurer des armes».

«Les terroristes et les radicalisés incarcérés soulèvent des enjeux sécuritaires de natures diverses: menace à court ou moyen terme présentée par des profils potentiellement violents, tentatives de départ sur zone, prosélytisme…» renchérit une source Place Beauvau tandis que l'antiterrorisme français rappelle que les dernières attaques ont été perpétrées par des terroristes «peu aguerris, peu influencés par l'idéologie, mais passés pour certains par la case prison».

 

Source : Le Figaro.fr

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