Lisez avec attention les articles publiés par l’AGEFI Suisse sur cette affaire dite des listes HSBC. Ce sont les seuls qui soient désintéressés et objectifs ! Par Bruno Bertez

Lisez avec attention les articles publiés par l’AGEFI Suisse sur cette affaire dite des listes HSBC. Ce sont les seuls qui soient désintéressés et objectifs ! L’AGEFI n’est pas partie prenante dans les affaires françaises, elle n’est  « tenue » par personne, n’obéit à personne. Sa position suisse la met à l’abri de toute influence ou pression, autre que celle de la vérité.

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L’affaire des listes HSBC/Falciani est une affaire d’Etat. Voilà ce que l’on cherche à escamoter en France avec la complicité conjointe des milieux politiques de droite, de gauche, des médias, du show-bizz, du sport, etc. C’est le gigantesque «  Je te tiens, tu me tiens par la barbichette », le bal des compromis, des compromettants, des flics, des douaniers, des services secrets,  des services fiscaux, etc. Tous, à des degrés divers, sont mouillés dans cette affaire. 

Les médias ne peuvent dire la vérité ou aborder le problème par les bons angles. Pourquoi ?

Parce que tous ces pseudos-journalistes, dits d’investigation, ne tirent pas leurs informations de l’air du temps, ils les obtiennent de la part des protagonistes de cette affaire, à savoir, les flics, la justice, les politiciens, les douanes, chacun est dépendant de ses informateurs et de ses sources, et s’il grille ou viole les consignes qui lui sont données, il devient tricard. Tricard, c’est comme s’il devenait chômeur. 

Donc les médias font de la diversion. Comment ? En refusant de voir le problème, là où il est.  

Les médias vous amusent avec quelques noms jetés en pâture, noms plutôt inoffensifs et en tous cas pas très graves en terme de déstabilisation sociale. Ou politique. En fait, c’est le Système français qui est en cause, voilà ce qu’il faut à tout prix éviter de donner à voir. 

Que tel acteur de renom,communiste, ou tel footballeur, ait eu des comptes non déclarés n’est guère important pour la République. Même pas pour la morale, puisque l’enfer fiscal français donne bonne conscience à ceux qui cherchent à se réfugier dans les paradis. 

Mais que telle formation politique, tel ministre, tel haut dignitaire de l’Etat ou maire de grande ville ait eu un compte par lequel ont transité des sommes considérables en rémunération de services rendus, de contrats, alors, voilà du sulfureux. Du déstabilisant. Et c’est le cas. Il suffit de tirer sur le fil des listes non trafiquées et sur la filière, les filières qui les ont alimentés. 

Mais que les listes d’origine, complètes, soient restées pendant plusieurs semaines sous le contrôle exclusif des services de renseignements avant d’être remis à la justice est gravissime, fondamental.

Pourquoi ? Parce que : 

-      la liste a été copiée et recopiée.

-      la liste a été triée, modifiée, trafiquée.

-      la liste a été falsifiée à trois reprises à notre connaissance.

-      la liste a été transmise à qui de droit, c’est à dire les patrons des services de renseignements.

-      la liste a été dupliquée, stockée, mise en lieu sûr pour usage de chantage politique.

-      la liste va être distillée, pour faire pression sur certains et favoriser d’autres.

-      les compétitions électorales à venir vont être faussées.

-      les collectes de fonds vont être sales, comme les égouts, avec promesses et menaces.

-      la démocratie va être bafouée, les suffrages tronqués. 

Nous connaissons les mœurs politiques, elles sont marquées par la barbouzerie, les officines, les conseillers spéciaux,  la salissure, les égouts. Si vous en doutez un seul instant, reportez-vous à la récente affaire Gayet, aux affaires de barbouzeries anciennes, aux crimes non expliqués,… Vous ne croyez quand même pas que l’affaire Gayet est tombée du ciel. Interrogez-vous sur le peu de poursuites à l’égard de certains dignitaires politiques, pourtant pris la main dans le sac, sur certains non-lieux étonnants.

L’information, dès lors qu’elle est cachée, devient une arme aux mains de celui qui la possède. Une liste comme celle que détiennent les services secrets est à la fois un capital colossal et une bombe atomique. 

Voilà les dessous de la politique française : les pressions, les chantages, le fric occulte, les liens avec le Milieu, les trafiquants notoires, et bien sûr, le cul. Ne vous étonnez pas des silences de l’opposition sur toutes ces affaires, elle est, soit compromise, soit en position de chanter ou faire chanter. On stocke, on cache les cartes dans ses manches. Les Français ont la mémoire courte, n’est-ce pas Villepin ? Quand on pense au malheureux avoir fiscal qui a coûté à Chaban sa carrière et peut-être  privé la France de quelqu’un de bien ! 

Le scandale, ce n’est pas que plus de 100.000 noms de personnes figurent sur un listing bancaire. Le scandale, ce n’est pas que plus de 10.000 personnes soient en infraction fiscale, le scandale, c’est que les services officiels se soient emparés de ces listes, les aient utilisés pendant plusieurs semaines, les aient truquées, falsifiées, et que, maintenant, le poison court dans le tissu économique et politique français. 

Une gigantesque enquête doit être ouverte, elle ne peut être menée par ceux qui sont sur les listes, c’est à dire les milieux politiques, les parlementaires, les élus, non ce doit être une procédure spéciale, qui donne au peuple toute garantie et aux responsables de ce trafic d’influence d’Etat la punition et les sanctions qu’ils méritent. Il faut arrêter de les laisser se juger eux-mêmes, entre eux. De se passer le sel en échange du poivre, comme cela se fait régulièrement. 

Les minables qui gouvernent ont réussi à faire de ce qu’ils voulaient être, un exemple de morale fiscale, une fosse à purin, un cloaque nauséabond. Mettre tout cela à jour, vider la fosse, voilà une opportunité pour la démocratie. Le changement, c’est maintenant. Il faut en finir avec les raisons d’Etat qui ne sont que les raisons des plus forts et des plus malhonnêtes. Dans une démocratie saine, dans une République propre, c’est le Pouvoir qui doit avoir peur du peuple, pas l’inverse.

 

Source : Leblogalupus.com

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