Les retraites complémentaires des salariés en péril...

Pour la Une du jour, je suis désolé, mais c'est un marronnier. Comprenez que la question des retraites revient sur le devant de la scène environ tous les 15 jours, histoire de bien vous faire céder, alors que la solution serait si simple. Mais ça, comme vous allez l'entendre pour le MEDEF, c'est hors de question.... Les Français(es) eux sont formidables, ils ne veulent pas cotiser plus, ni travailler plus longtemps... Alors, et si on louchait du côté de l'évasion fiscale ?... (minimun 92 milliards de manque à gagner par an). Avouez que ça serait un sacré pied de nez ! ; )

Alors donnez-vous les MOYENS, de réellement changer de politique...

Amitiés,

f.

La plus grande inquiétude plane autour de l'avenir des retraites complémentaires. Aujourd'hui, 18 millions de Français cotisent à ces régimes de retraite réservés aux salariés du privé. Ces caisses sont aujourd'hui au bord de la faillite. Syndicat et patronat se sont réunis pour essayer de sauver le système.

Les négociations entre partenaires sociaux ont débuté mardi matin pour sauver les régimes de retraites complémentaires, Agirc et Arrco, menacés de faillite. Ces caisses auxquelles cotisent plus de 18 millions de salariés du privé ont accumulé un déficit de près de 4.4 milliards d’euros.

Les raisons de la crise

Ce déficit est majoritairement conjoncturel. L’Agirc, créée en 1947 pour les cadres et l’Arrco, née en 1961 pour les salariés, a connu une période faste de 1998 à 2008. Aujourd’hui ces deux caisses subissent de plein fouet la hausse du taux de chômage, l’allongement de la durée de vie et l’arrivée à l’âge de la retraite des baby-boomers. En conséquence, ces caisses versent plus de pensions qu’elles n’en perçoivent.

Pour l’instant, ces régimes compensent avec les réserves accumulées pendant les années prospères mais ses réserves vont vite être épuisées : en 2018 pour l’Agirc et 2027 pour l’Arrco.

Pour la deuxième fois, syndicats et patronats se rencontrent pour redresser la barre. Ils s’étaient déjà retrouvés en 2013 pour pallier la dégradation des finances. Ce nouveau rendez-vous est considéré comme celui de la dernière chance. Ils ont jusqu’à juin pour aboutir à une solution. Cette retraite complémentaire constituent une part importante des ressources des salariés retraités, elle représente en moyenne 1/3 des pensions des salariés et 60% de celles des cadres.

Les propositions des partenaires sociaux

A la table des négociations, le Medef va proposer de reculer l’âge légal de départ à la retraite, de 62 à 64 ans, justifié, selon l’organisation, par l’allongement de l’espérance de vie.
Les syndicats y sont opposés et suggèrent plutôt de fusionner les deux caisses, ce qui ne ferait que repousser l’échéance.

Une autre proposition forte est l’augmentation des cotisations retraites mais elles frôlent déjà le plafond de 28% du salaire brut fixé par décret, comme l’a rappelé la cour des comptes.

La CGT a aussi avancé qu’une égalité des salaires entre hommes et femmes permettrait de rétablir les comptes à l’équilibre à l’orée 2024.

Selon une étude réalisée en octobre 2014, aligner le salaires des femmes sur celui des hommes, en moyenne 35% inférieurs, apporterait des cotisations supplémentaires aux régimes complémentaires. Une mise à niveau du salaire des femmes rapporterait 3,2 milliards d'euros à l'Arrco en 2017, plus de 10 milliards en 2040 et repousserait les années d'épuisement des réserves à 2020 pour l'Agirc, au-delà de 2040 pour l'Arrco.

Avec des syndicats et patronat qui campent sur leurs positions, les négociations promettent d’être musclées mais le temps leur est compté.

 

Source : M6 Info

Informations complémentaires :

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