Affaire Skripal : Les analyses scientifiques n’ont pas permis de prouver que l’agent innervant provient de Russie

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 Je n'ose même pas imaginer la pression que le labo qui a fait les analyses a dû avoir sur les épaules... L'Angleterre, les États-Unis, la France et l'organisation de l'OTAN qui ont failli mettre le monde au bord d'un conflit nucléaire global, sans aucune preuve, peuvent être fiers d'eux... Ça vous prouve à quel point nos dirigeants manquent de sang-froid et sont totalement irresponsables... Et après on nous explique que Poutine est un danger pour la planète... (Attention, je n'ai JAMAIS dit que c'était un enfant de cœur....)

Tout ce que je sais c'est que le créateur de cet agent neuro-toxique vit réfugié aux États-Unis, et qu'à l'heure actuelle n'importe qui est capable de le fabriquer, qui plus, est assez facilement...

Skripal 04 04 2018
La police scientifique britannique a fait des prélèvements au domicile de l'ex-espion Sergueï Skripal, à Salisbury.
Adam Gerrard/Mirrorpix/SIPA

Des déclarations qui ne vont pas apaiser les relations russo-britanniques. Le chef du laboratoire militaire britannique de Porton Down, Gary Aitkenhead, a déclaré ce mardi dans un entretien avec Sky News, qu’il n’avait pas encore été capable de déterminer que l’agent innervant utilisé pour empoisonner l’ancien espion russe Sergueï Skripal provenait de Russie.  

« Nous n’avons pas identifié sa source exacte »

« Nous avons été capables d’identifier qu’il s’agissait du Novitchok, d’identifier que c’était un agent innervant de type militaire », a-t-il déclaré. Mais « nous n’avons pas identifié sa source exacte », a-t-il ajouté, précisant que le gouvernement britannique avait utilisé « un certain nombre d’autres sources pour aboutir à ses conclusions ».

Londres a désigné la Russie comme responsable de l’attaque perpétrée début mars à Salisbury (sud-ouest de l’Angleterre) contre Sergueï Skripal, l’ex-agent double russe qui a travaillé pour les services secrets britanniques, affirmant que c’était la « seule explication plausible ».

Moscou a de son côté démenti ces accusations, qui ont conduit à la plus grave crise diplomatique est-ouest depuis la Guerre froide et conduit à l’expulsion de quelques 300 diplomates de part et d’autre.

« Notre travail est de fournir les preuves scientifiques pour identifier l’agent innervant en question (…) mais ce n’est pas notre travail de dire où il a été produit », a déclaré Gary Aitkenhead.

« Absolument impossible que cela vienne de chez nous »

Il a cependant estimé que sa fabrication nécessitait « des méthodes extrêmement complexes, quelque chose seulement de la capacité d’un acteur étatique ».

Il a par ailleurs rejeté les accusations de Moscou selon lesquelles l’agent innervant pouvait provenir du laboratoire militaire britannique. « Il est absolument impossible que cela vienne de chez nous ou ait pu quitter nos murs. »

Lundi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a déclaré que l’empoisonnement de Sergueï Skripal « pouvait être dans l’intérêt du gouvernement britannique, qui s’est trouvé dans une position inconfortable en étant dans l’incapacité de remplir ses promesses faites aux électeurs sur les conditions du Brexit ».

 

Source : 20 minutes.fr

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