Darmanin va ordonner l’expulsion de 231 étrangers fichés S, le gouvernement veut réagir vite (Sud-Ouest)

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Ils prouvent qu'ils peuvent poursuivre les auteurs de propos haineux sur les réseaux sociaux, alors pourquoi des lois en plus ? (je rappelle que la loi Avia revient par l'Europe), pour le reste 231 ça paraît beaucoup, mais sur les milliers de fiché S, ce n'est rien... J'ai lu aussi que l’assaillant, Abdoullakh Abouyezidvitch A. avait laissé sa carte d'identité sur le lieu du crime, si c'est le cas c'est assez troublant, car ils le font tous, et après ils se font éliminer donc on ne peut pas les interroger.. De plus je rappelle le passif depuis 1984.... des gouvernements français successifs avec des groupes terroristes, alors tout ça est assez hypocrite au final. Ça va juste continuer la stratégie du choc habituel, et servir de prétexte à de nouvelles lois liberticides sur internet. Vous voyez rien n'a changé depuis le 11-Septembre...

Expulsion Fiches S

Gérald Darmanin va demander aux préfets d'expulser 231 étrangers en situation irrégulière en France et déjà dans les viseurs de la lutte anti-terroriste. © Crédit photo : FADEL SENNA AFP

Ces personnes, fichées pour radicalisation terroriste et en situation irrégulière en France, devraient être expulsées en priorité a déclaré le ministre de l’Intérieur dimanche. Un Conseil de défense s’est par ailleurs réuni dans la soirée pour apporter "des réponses concrètes et rapides".

Deux jours après l’horrible assassinat de Samuel Paty dans les Yvelines, l’émotion est toujours palpable en France, comme en témoignent les multiples rassemblements en hommage à ce professeur dans toute la France.

Dimanche, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé sur Europe 1 qu’il allait demander aux préfets d’expulser 231 étrangers en situation irrégulière et fichés pour radicalisation à caractère terroriste.

Toujours selon la radio, 180 personnes actuellement en prison sont concernées. Cinquante-et-une autres en liberté vont être arrêtées dans les prochaines heures.

Des réponses rapides

Dans le même temps, le Conseil de défense, réuni dimanche dès 18 heures autour d’Emmanuel Macron, a étudié des "réponses concrètes, à court et moyen terme" après 2h30 de réunion.

Participaient à ce Conseil restreint de défense et de sécurité nationale le Premier ministre Jean Castex et six ministres : Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Jean-Michel Blanquer (Éducation nationale), Florence Parly (Armées), Gérald Darmanin (Intérieur), Éric Dupond-Moretti (Justice) et Marlène Schiappa (Citoyenneté). Le procureur de la République antiterroriste Jean-François Ricard y assistait également.

Les ministres ont consulté tout le week-end pour préparer des propositions et plusieurs pistes ont déjà été évoquées.

Réseaux sociaux

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait souligné dans la journée de dimanche la "responsabilité" de ceux qui ont participé au "lynchage public" de Samuel Paty sur Internet, mais aussi celle des réseaux sociaux. Après la censure de la loi Avia par le Conseil constitutionnel au nom de la liberté d’expression, il a précisé que le gouvernement travaillait à "un dispositif juridique de lutte contre la haine sur les réseaux sociaux".

Le Conseil de défense présidé par Emmanuel Macron a décidé de renforcer la sécurité des établissements scolaires à la rentrée et de mener des "actions concrètes" rapides contre les associations ou individus auteurs de messages de haine ou de soutien après l’assassinat de l’enseignant, a indiqué l’Élysée.

Le chef de l’État "a demandé qu’on passe rapidement à l’action et qu’on ne laisse aucun répit à ceux qui s’organisent pour s’opposer à l’ordre républicain", a ajouté l’Élysée.

Lundi, les auteurs de 80 messages de soutien au meurtrier feront l’objet de contrôles. Marlène Schiappa, ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, doit de son côté recevoir mardi les patrons de ces réseaux sociaux.  

Le Conseil de défense est l’instance de crise qui permet au chef de l’État de trancher immédiatement. Emmanuel Macron s’était rendu dès vendredi soir sur les lieux de l’attaque, à Conflans-Sainte-Honorine, où il avait appelé à "faire bloc" face à "l’obscurantisme".

Source : Sudouest.fr

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