Les défaillances de PME au plus bas depuis 2008

Une autre bonne nouvelle pointée par ..., aussi on ne va pas s’en priver. Par contre, dans le paysage industriel français, l’Europe continue à faire des ravages, et le cas de la Seita fait vraiment mal au cœur. Maintenant, ce sont les Polonais qui nous donneront le cancer… Et la Sécu qui payera les pots cassés…

Du reste, je devrai vous donner un plan tabac d’ici une semaine. Je continue à roder le truc, et je vous ferai un topo. Enfin, plein de gens le connaisse, mais j’ai mis du temps à m’y mettre. Cependant, vu le prix des cigarettes, plus le choix (d'ailleurs, j'en profite pour vous indiquer que je mets souvent à jour l'article E-liqude goût tabac, et que l'on arrive maintenant à des choses très, très bien).

Bien à vous,

L’Amourfou,

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C'est une timide mais réelle amélioration. Selon le baromètre du cabinet Altares, le nombre de PME de plus de 50 salariés ayant fait faillite sur les trois premiers mois de l'année est au plus bas depuis le début de la crise. Alors que ce segment d'entreprises comptait 156 défaillances au premier trimestre 2013, elles ne sont « que » 113 à avoir fait faillite sur les trois premiers mois de 2014. Une baisse de 28 % qui constitue « un vrai signal », selon Thierry Millon, directeur chez Altares. « La reprise est en train de franchir une étape. En pleine crise, les entreprises ont tendance à prendre tous les contrats qui se présentent à elles, qu'ils soient bons ou mauvais. Désormais, elles peuvent privilégier les affaires rentables et ainsi repartir à la conquête des marchés », explique le spécialiste.

Cette amélioration de la conjoncture est particulièrement marquée dans l'industrie. Le cabinet a recensé 729 cessations de paiements sur les trois premiers mois, 7 % en moins que sur la même période de l'an passé. Le secteur enregistre son meilleur chiffre (hors période estivale) depuis la crise. L'industrie, plus exportatrice que les autres secteurs, profite de la reprise dans la zone euro et aux Etats-Unis. « Le regain d'activité se propage assez vite dans l'économie, chez les sous-traitants notamment », constate l'économiste d'Altares. Ainsi, ce sont les sociétés qui vendent leurs produits ou leurs services aux entreprises, et non pas aux consommateurs, qui profitent le plus de cette reprise.

62.800 emplois en danger

Toutefois, il est trop tôt pour crier victoire. D'abord parce que le nombre d'emplois menacés par ces défaillances reste élevé : 62.800 postes sont potentiellement en danger, soit autant qu'il y a un an. Ensuite, « il reste encore plus d'une PME qui fait faillite par jour en France. C'est deux fois moins qu'en 2009 mais toujours plus qu'avant la crise. L'Hexagone enregistrait 90 défaillances de PME par trimestre environ avant 2008 », souligne Thierry Millon. Enfin, la situation reste difficile pour les très petites entreprises. « Plus on baisse en taille d'entreprise, plus les difficultés rencontrées sont importantes », note l'expert. « Les TPE font face à une quasi-panne de la consommation des ménages. Celle-ci est bien trop faible aujourd'hui pour enclencher une mécanique vertueuse. Il faudra attendre un reflux du chômage, puis une hausse du pouvoir d'achat pour que la conjoncture s'améliore », considère Thierry Millon. Le problème, c'est que beaucoup d'entre elles « n'ont plus les moyens financiers de faire le dos rond en attendant une reprise qui leur échappe encore ».

Ainsi, le nombre d'entreprises en faillite en France a progressé de 3,4 % au total au premier trimestre à 16.658, en raison des cessations d'activité des très petites entreprises. Les secteurs de la restauration, du commerce de détail - spécialement dans le meuble, le prêt-à-porter et les métiers de bouche -, ont été très affectés. Les microentreprises ont encore payé un lourd tribut à la crise. Près de 7.000 entrepreneurs sans salarié ont fait faillite entre janvier et mars 2014. La plupart d'entre eux se sont présentés devant le tribunal dans une situation financière à ce point fragile que 80 % ont été immédiatement liquidés. Preuve que le tissu économique reste convalescent, « le nombre des redressements et liquidations judiciaires pourrait être voisin de 31.000 pour le premier semestre avant de retomber vers 29.000 en deuxième partie d'année soit un volume annuel légèrement inférieur à celui de 2013 », prévoit Altares.

 
Guillaume de Calignon

 

Source : Lesechos.fr  via Maître Confucius

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