FRANCE : ... l'épargne financière des Français est de 4765 milliards
1 ... Les krachs boursiers feront fondre cette valorisation de moitié
2 ... Tout le reste ira à l'État+banques+assureurs en faillite
Moralité, le but de l'existence est-il d'accumuler de l'argent jusqu'au plafond ?
Contributeur anonyme
Les dépôts d'argent sur les plans d'épargne réglementés ont progressé en 2016 de 2,7% sur un an, atteignant 705 milliards d'euros à fin décembre, selon le rapport annuel de l'Observatoire de l'épargne réglementée. Cette épargne réglementée des ménages - constituée des dépôts sur les Livrets A, livrets de développement durable et solidaire (LDDS), livrets d'épargne populaire (LEP), plans d'épargne-logement (PEL), plans d'épargne populaire (PEP) - représente près de 15% du patrimoine financier des Français.
Au total, ce patrimoine s'établissait à 4765 milliards d'euros à fin 2016, en hausse de 300 milliards d'euros par rapport à 2015, sous l'effet notamment de placements financiers et de la revalorisation d'actifs due à un changement de réglementation européenne.
Sur les cinq premiers mois de 2017, la croissance de l'épargne réglementée des ménages est restée dynamique, à 3,2% à fin mai, soutenue par la reprise des placements sur les livrets A, en hausse de 7,1 milliards d'euros au premier semestre.
Des rendements supérieurs en France
La rémunération moyenne de l'épargne réglementée s'établit à 1,51% contre 1% pour celle de l'ensemble des dépôts bancaires réalisés par les ménages. Ce rendement des dépôts bancaires est "très supérieur" à celui constaté dans d'autres pays européens, estime la Banque de France dans un communiqué. "La rémunération moyenne est ainsi de 1% en France, contre 0,47% en Italie, 0,28% en Allemagne, 0,14% en Espagne", est-il précisé.
Cet écart avec les pays voisins, qui a progressé de 0,10 point de pourcentage en moyenne annuelle depuis 2014, s'explique principalement par la rémunération plus élevée du plan épargne-logement français qui atteignait 2,72% en moyenne à fin mai 2017 contre celle, largement plus basse, de la dette souveraine à la même période (0,73% pour l'obligation à 10 ans).
Source(s) : Challenges.fr avec AFP via Contributeur anonyme
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