La Chine devient la 1re puissance économique mondiale

Attention, Attention..., même si le phénomène est réel dans bien des domaines, il semblerait que ces chiffres soient largement surestimés, je vous ai remis un des opus d'Olivier Delamarche sur la question en informations complémentaires.

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7.4% de croissance et un PPA supérieur à celui des USA; le FMI met en garde contre les risques de surchauffe

Le Fonds monétaire international (FMI) a confirmé mercredi sa prévision d'une croissance économique de 7,4% pour la Chine où le PIB en termes de parité de pouvoir d’achat (PPA) est de 17,632 trillions de dollars, dépassant pour la première fois celui des Etats-Unis.

Le même indice des États-Unis représente un montant de 17,416 trillions de dollars.

Le FMI indique que cet écart ne fera qu'augmenter.

La parité de pouvoir d’achat est une parité des monnaies de différents pays, établie selon leur pouvoir d'achat par rapport à un ensemble de biens et de services.

Risques de surchauffe

Le FMI a cependant mis en garde contre des "risques à court terme" sur un marché immobilier en surchauffe.
"Conformément aux objectifs du gouvernement chinois", la deuxième économie mondiale maintiendra ainsi une croissance "élevée" cette année, en particulier grâce à des mesures de soutien à l'activité, selon les prévisions mondiales du FMI rendues publiques mardi.

Le gouvernement chinois s'est fixé pour objectif une croissance du PIB d'"environ 7,5%" pour 2014, rappelle le FMI.

Le Fonds maintient également sa prévision d'une progression du PIB de 7,1% en 2015 pour le géant asiatique, un rythme moins soutenu qui s'explique par l'évolution de l'économie chinoise, engagée dans "la voie d'une croissance plus durable".

"Un léger ralentissement est considéré comme une saine évolution", relève d'ailleurs l'institution multilatérale basée à Washington.

"En Chine, après un premier trimestre décevant, les mesures prises par les pouvoirs publics ont favorisé une accélération de la croissance au deuxième trimestre", ajoute-t-elle.

Reste que des menaces planent sur le rythme de la hausse du PIB chinois. Les principales sont liées à l'éventualité d'un retour de bâton plus violent qu'attendu sur le front du secteur immobilier, selon le FMI qui prévient de "risques à court terme" sur ce marché.

"Ces risques sont principalement associés à la probabilité d'une correction du marché immobilier plus sévère que celle envisagée" précédemment, souligne le FMI.

La construction de logements en Chine, immense pays en pleine urbanisation, est devenu ces dernières années un moteur majeur de l'activité.

Mais ce mouvement s'est accompagné d'une frénésie de constructions et d'une envolée des prix, faisant craindre l'apparition d'une bulle incontrôlable.

"Le défi va consister à corriger les déséquilibres de ce marché - parmi lesquels les surévaluations de prix dans des grandes villes et les offres excédentaires dans de nombreuses petites villes - tout en empêchant un ralentissement économique trop brutal", analyse le FMI.

Or, les effets de cette "correction nécessaire" risquent d'être amplifiés par le secteur financier "en raison de l'exposition directe des banques et de la finance de l'ombre à l'immobilier, par le biais des crédits aux promoteurs et des emprunts des ménages", souligne-t-il.

La Chine a toutefois "encore la capacité d'absorber et de répondre à ce type de chocs", nuance le FMI.

Plus largement, selon l'institution, la Chine reste soumise à un autre danger, celui d'un atterrissage brutal dû à la manière dont elle a bâti sa prospérité.

"Sans changement dans son mode de croissance, qui se fonde sur le crédit et l'investissement, les vulnérabilités continueront à croître", prévient le Fonds.

"Les politiques doivent être soigneusement calibrées pour aider l'économie à réussir sa transition vers une croissance davantage tirée par la consommation - avec moins d'investissement et d'activité immobilière -, tout en soutenant la stabilité du secteur financier", conseille le FMI.

Ainsi, le développement d'une meilleure couverture sociale pousserait les ménages chinois à réduire leur épargne et à consommer davantage, estime l'institution.

La Chine avait enregistré une croissance économique de 7,7% en 2013, un chiffre stable par rapport à 2012, année où le pays avait enregistré sa plus faible performance en 13 ans.

 

Source(s) : i24news.tv avec Afp

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