Manuel Valls, un ambitieux à Matignon...

Tout est dans le titre, ce type est prêt à mettre la France à feu et à sang pour être président. Je suis sûr qu'il va nous faire le coup du pompier pyromane. De plus, croyez vous qu'il soit différent des autres ?, et là aussi il faut gratter le vernis (vidéo ci-dessous). Mais maintenant qu'il est Premier ministre, gage que ce genre d'histoire sera encore plus vite enterré...

Alors, dans la droite ligne de l’..., j'en profite pour vous rappeler que ces changements de marionnettes de notre « comedia del arte » nationale, à ... « géométrie variable » ; ), ne servent à RIEN. Ils sont juste là pour nous occuper l'esprit et tromper notre vigilance, car c'est au-dessus qu'il faut viser, et par delà l'Union européenne ce sont les basses manœuvres de Washington qu'il faut mettre en lumière et dénoncer. Car à mon goût, la plaisanterie a ASSEZ duré... Et je ne suis pas le seul à le penser....

Update 26.05.2016Philippe Pascot : Toute la vérité sur notre Premier Ministre (Le Live BTLV)

Amicalement,

F.

Ce sera donc Manuel Valls. Après des semaines de spéculations, qui ont vu la liste des prétendants crédibles pour Matignon se réduire à son nom et à celui de Jean-Marc Ayrault. Après plusieurs jours d'un intense rapport de force entre les deux hommes et quelques heures qui ont vu ministres et conseillers friser la crise de nerfs, la nomination de M. Valls au poste de Premier ministre a été confirmée, lundi 31 mars.

Lire : François Hollande demande à Manuel Valls de succéder à Jean-Marc Ayrault

Le ministre de l'Intérieur, qui n'envisageait de quitter la place Beauvau que pour Matignon, aura donc eu gain de cause. « Il est prêt », assure l'un de ses amis. D'autant qu'au mois de novembre, l'hypothèse avait déjà été évoquée entre M. Valls et François Hollande, avant d'être finalement abandonnée. M. Ayrault avait alors sauvé sa place à Matignon en lançant sa grande réforme fiscale. Celui qui devrait être nommé Premier ministre dans les heures qui viennent travaillerait, depuis lundi midi, à la composition d'un gouvernement auquel il pense depuis des mois déjà.

L'HOMME DES SONDAGES

Le président, vu l'ampleur de la déroute aux municipales, a donc dû se résoudre à la nomination de son ministre de l'Intérieur, dont la puissance en termes de popularité, à terme, ne peut constituer pour lui qu'un motif d'inquiétude. « Lundi matin, il sondait encore les derniers espoirs qu'il avait de ne pas se résigner à Valls », explique une source au sein de l'exécutif. A cette heure, il n'avait de fait pas encore tranché, maintenant dans l'incertitude jusqu'à son entourage proche. C'était avant qu'il ne reçoive à l'Elysée Jean-Marc Ayrault, puis Manuel Valls, donc, à qui il a annoncé sa nomination.

Entre le risque de grogne au sein de sa majorité et l'impérieuse nécessité de réagir vite et fort après la déroute historique de dimanche soir, le chef de l'Etat a vite fait le calcul. Coût et bénéfice politique ont été soigneusement pesés par M. Hollande, condamné à nommer un chef du gouvernement susceptible, à terme, de le concurrencer dans la perspective de 2017. Et, aussi, une personnalité fortement clivante à gauche, qui a crispé au sein du PS et de ses alliés de gauche.

RAPPORT DE FORCE

Inconnu du grand public il y a quatre ans encore, vilipendé par ses camarades socialistes comme le « sarkozyste » du PS, coutumiers des prises de position iconoclastes au sein de son propre parti, Manuel Valls a connu une progression sondagière exponentielle, jusqu'à s'imposer, quelques mois après son arrivée à Beauvau, comme la personnalité politique la plus populaire et le ministre le plus apprécié d'un gouvernement qui compte peu de personnalités reconnues par l'opinion.

Il a également été au cœur de nombreuses passes d'armes au sein de la majorité et de l'exécutif, de la réforme pénale à l'affaire Leonarda, en passant par ses propos sur les Roms. Mais l'image de Manuel Valls, incarnation de l'autorité qui fait tant défaut au président, sur fond de nécessité d'en finir avec deux ans d'amateurisme et de couacs, l'aura emporté. Le chef de l'Etat, qui ne comprend, au fond, que le rapport de force, aura donc été contraint de céder à celui de ses ministres qui en joue le plus.

 

David Revault d'Allonnes
Journaliste au Monde

 

Source : Lemonde.fr

Informations complémentaires :

manuel_valls_31_03_2014.jpg

 


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