St-Etienne : une jeune femme enceinte meurt d'une crise cardiaque après un appel au SAMU

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Encore une victime de la politique du chiffre et de la pression à la rentabilité, vous la connaissez bien et vous connaissez ses hérésies, puisque vous en êtes vous aussi victime tous les jours dans votre travail. Aussi, si je vous passe cet article, c’est parce qu’il est révélateur, et tout ces dysfonctionnements de nos hôpitaux, de nos Ehpad, de la justice, de la police et de l’éducation nationale (pour ne citer qu'eux), ainsi que la pression que vous font subir le gouvernement et le fisc, sont dus aux mensonges répétés sur notre dette de tout nos politiquues (avec la bénédiction des journalistes qui connaissent la vérité) et ce depuis 30 ans

Combien de morts faudra-t-il ? Combien de SDF (+40% en 10 ans) et combien de suicides ? Les victimes collatérales de ces politiques qui sont passées sous silence depuis 30 ans, se chiffrent en centaines de milliers, si ce ne sont pas des millions.

Aussi, il faut que vous assimilier bien que tout ceci découle de notre appartenance à l’Union européene...  Ce qui n'est en aucun cas une fatalité bien au contraire...

Vous comprenez mieux les Anglais et les Italiens maintenant ???? Ils sont otages du même piège que nous... Et il s'appelle l'€uro....

Amitiés,

f.

Samu 17 05 2018
© Luc Nobout /Max PPP

La famille d'une maman enceinte de 6 mois et décédée en mars dernier après un appel aux urgences du CHU St Etienne annonce son intention de porter plainte. La direction de l'hôpital dément "tout dysfonctionnement opérationnel" après la régulation d'un médecin, intervenue "sans retard". Elle avait 38 ans. Elle était enceinte de six mois et attendait son troisième enfant. Mais Céline est décédée en mars dernier au CHU de St Etienne Nord, neuf jours après avoir fait un malaise cardiaque, chez elle à St Etienne.

Le 28 février, à 15h, son mari appelle les urgences alors qu'elle est au plus mal. On l'oriente vers "SOS médecins", ce qu'il fait. Mais quand le médecin intervient deux heures plus tard, la jeune femme est en pleine détresse cardiaque. Il doit pratiquer d'urgence un massage avant d'appeler à son tour le SAMU. Céline est finalement transportée à l'hôpital. On la place en coma artificiel. L'équipe médicale essaie de sauver le bébé mais il est déjà mort. Céline décède le 9 mars, au lendemain de l'accouchement qui a été provoqué. 

La famille de Céline prétend dans le journal "Le Progrès" que la réponse initiale des urgences, en pleine crise, a été de voir avec SOS médecins, puis avec un généraliste. Elle ne comprend pas pourquoi elle est morte. Elle affirme avoir informé le régulateur de ses antécédents héréditaires et de ses problèmes cardiaques récurrents. Y-a -t-il eu une négligence dans l'appréciation de son cas ? Fallait-il intervenir plus tôt ? Son entourage, dévasté par le chagrin, annonce son intention de porter plainte aujourd'hui jeudi pour "non assistance à personne en danger". 

La direction du CHU a écouté à plusieurs reprises l'enregistrement des appels du 28 février et a reçu la famille. C'est un médecin, et non pas un simple opérateur téléphonique, qui a pris l'appel ce jour-là et qui rend les décisions. Le docteur Giraud, médecin responsable du SAMU, interviewé par France Bleu Loire, affirme qu'il n'y a eu "aucun dysfonctionnement organisationnel du 15".
Selon lui, le premier appel ne faisait pas état d'un arrêt cardiaque tandis que le second justifiait le départ d'une ambulance du SAMU. En précisant toutefois : "Il ne m'appartient pas de juger. Le médecin a pris une décision médicale. C'est un acte médical personnel. S'il y a une plainte portée , il y aura une évaluation de ça."    

 

Source : France3-regions

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