Un supermarché va élever ses propres vaches

Je ne sais si c'est un coup de pub ou pas, mais je suis content de voir que certaines grandes enseignes essayent de bouger les lignes, c'est encourageant, mais il faudrait que cela se généralise. Je vous rappelle aimablement les conditions d'élevages concentrationnaires des animaux dédiés à la consommation, à l'heure où l'Assemblée nationale reconnaît qu'ils sont doués de sensibilité. Il faut garder à l'esprit le sort de tout ces animaux qui sont élevés dans des conditions qui font honte à l'humanité toute entière...
 
Et se battre... Notamment par ses choix de consommation (préférez toujours l'achat de steak haché auprès de votre boucher, même en supermarché, qui hachera devant vous un morceau de muscle d'une même bête, et non pas un steak haché de provenance industrielle, constitué de différentes pièces de viandes [jusqu'à 20 animaux différents], voire d'autres choses, plus ou moins avouables... Ce qui augmente d'autant l'opacité du processus et le risque bactérien).
 
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A 500 mètres du Super U, bientôt, les vaches qui y seront commercialisées. REUTERS

Le Super U de Devecey (Doubs) a acquis une parcelle non loin de son magasin avec l'intention d'y développer un élevage bovin. Un première pour du bétail en France.

Les supermarchés vont-ils se mettre à élever du bétail? Le Super U de Devecey, dans le Doubs, va se lancer prochainement dans l'activité d'élevage de bovins, avec l'objectif de proposer dans sa boucherie ses propres bêtes. Il a ainsi acquis une prairie de 5 ha à 500 mètres de l'établissement, rapporte L'Est Républicain

"C'est une prairie qui n'a pas été exploitée depuis plus de vingt ans. Elle n'a subi ni pesticides, ni engrais. Elle était à l'état de friche, on l'a nettoyée complètement et à la main, a raconté le patron de l'enseigne, Olivier Duprez, au quotidien régional. Cette idée, c'est de faire venir des bêtes ici, que l'on a précédemment achetées sur pied, les engraisser sur notre prairie dans le cadre d'un partenariat avec un éleveur". 

En tout, une quinzaine de bêtes devrait être mis en élevage pour une commercialisation pour 2015, après un passage par un abattoir local situé à 10 kilomètres. "Nous ne sommes pas là pour empiéter sur le métier des éleveurs mais recherchons un partenaire agriculteur pour élever des limousins et des charolais, des races que l'on travaille déjà en magasin avec une cave de maturation où la viande est affinée jusqu'à 45 jours", a assuré au Figaro, Rodolphe de Dreux-Brézé, DG du Super U. 


Source : Lexpress.fr

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