Quatre syndicats appellent à manifester le 18 mars

Bon, bah, comme ça on est fixé pour la CFDT. Après nous avoir trahi avec l'adoption de  l'ANI, ils continuent de plus belle leur travail de sape... Alors, partez juste avec ce chiffre en tête, la totalité des impôts directs et indirects se chiffre à 394 milliards d'euros par an,

Or, si j'ai bonne mémoire (parce que la vidéo de Thierry Le Paon, sur ... BFMTV ... Le 29 Octobre 2013,.. a miraculeusement disparu...), il était question d'une aide totale de déjà 200 milliards à destination du patronat.

Update 23.02.2013 : J'ai retrouvé la vidéo chez un concurrent aussi je vous l'ai mise ci dessous.... ; )))

Mais comme si cela ne suffisait pas (vu que 99% des Français(es) sont totalement amnésiques), il faudrait encore rajouter 50 milliards en 2014 ? Soit une enveloppe totale de 250 milliards d'aides aux entreprises... ???? (dont 60% iront directement remplir les poches des actionnaires...).

C'est là que vous voyez déjà que l'on nage en pleine science-fiction... 394 milliards de rentrées et 250 milliards en sorties, rien que pour les patrons !...

Il ne reste donc déjà plus « que » 144 milliards pour faire tourner la boutique.

Sur ce, vous rajoutez les intérêts de la charge de la dette qui sont, je crois, de +/- 52 milliards par an, dont je vous rappelle que l’on pourrait aisément se passer en récupérant notre souveraineté monétaire (ce qui n'inclut pas forcément la sortie de l’Europe, un peu comme les Anglais).

Reste un bugdet de 92 milliards sur l'année (attention, cette enveloppe globale doit être dépensée sur UN an et pour faire fonctionner tout le pays…).

Bon, après on peut récupérer 60 milliards par an sur les exilés fiscaux.

Et 32 en TVA (si on se bouge réellement pour les récupérer, en attendant c’est VOUS, c’est nous qui « compensons » ces sommes avec nos impôts).

Vous comprendrez donc aisément pourquoi Eric Woerth estime qu'il faudrait faire 130 milliards d'économies en 2014 (lui, vous voyez, sa vidéo n'a pas disparu, quel blagueur ce J.-J  Bourdin !). Et c'est certainement parce qu'il ne reste presque plus rien dans les caisses...

Conclusion, pour MOI ces 50 milliards de plus à destination du patronat, ils feraient mieux de les donner directement aux Français(es), sans passer par la case « patron », c'est-à-dire de ne pas les prélever en impôts (sur la population), et ça sera autant d’argent qui repartira dans la consommation des ménages, et donc qui fera tourner les entreprises… (de plus, de ce que j'en ai entendu, le pays crée déjà naturellement 1.000.000 d'emplois par an, alors c'est vraiment un marché de dupes...).

Bon, après dans mon schéma, il faut jouer le jeu et être responsable, en consommant « Made in  France », hein, sinon bien sûr cela ne fonctionne pas…

Amitiés,

F.

{mp4}thierry_lepaon_23_02_2014|600|325|0{/mp4}

PARIS (Reuters) - Quatre syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires) appellent à une journée interprofessionnelle de mobilisation le 18 mars sur les salaires et l'emploi, dans la foulée des débats sur le pacte de responsabilité.

Le numéro un de FO, Jean-Claude Mailly, avait invité ses partenaires à décider d'une journée de manifestations et de grèves le 18 mars, à cinq jours des municipales, et un accord a été trouvé vendredi.

Les quatre organisations avaient déjà fait front commun contre la réforme du marché du travail et celle des retraites.

Elles appellent à "l'unité d'action la plus large pour exiger des mesures urgentes en faveur des salaires, de l'emploi, de la protection sociale et du service public".

En revanche, la CFDT a refusé de se joindre au mouvement.

"Je n'en comprends pas le sens. La CFDT clairement n'ira pas le 18 mars", a déclaré dès jeudi son secrétaire général Laurent Berger aux Echos. "D'abord nous n'avons pas été invité à l'intersyndicale, mais nous nous en fichons d'une certaine manière."

"Le 18 mars c'est quoi ? C'est dire qu'ils sont contre le pacte de responsabilité ? (proposé par le gouvernement aux entreprises)", a ajouté Laurent Berger. "La CFDT n'est pas contre l'idée de ce pacte de responsabilité. La CFDT veut le construire (...) Moi, je fait le choix du progrès économique et social dans ce pays, je ne fais pas le choix du conservatisme."

La CGT, FO, FSU et Solidaires ont pour leur part exprimé à des titres divers leur opposition au "pacte" baisse de charges et d'impôts contre embauches et investissements proposé par le président François Hollande.

"Les annonces liées au pacte de responsabilité, et en particulier les 50 milliards d'euros d'économies programmées, répondent d'une logique inacceptable d'austérité et attaquent inévitablement le financement des services publics, de la protection sociale et de la solidarité nationale", écrivent ces quatre organisations.

"La stagnation du Smic et le gel du point d'indice des fonctionnaires sont intolérables et handicapent gravement la relance économique", déclarent-t-elle aussi dans leur texte. "L'augmentation des salaires dans le public comme dans le privé est donc une priorité."

 

(Gérard Bon et Emmanuel Jarry, édité par Yann Le Guernigou)

 

Source : Fr.reuters.com

Informations complémentaires :

CFDT_22_02_2014.jpg

 

 


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s