Attaque à Strasbourg - Le bilan à 8h ce matin : 3 morts et 13 blessés dont 8 graves - Le tireur blessé est toujours en fuite - La France passe en alerte « Urgence attentat »

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Comme par hasard, et le mec prend la fuite en taxi, histoire de bien mettre une claque à l'Acte 5 des Gilets jaunes. Le management de la terreur a encore frappé (voir vidéo ci-dessous). Et après nous avoir lâché un os en plastique, le gouvernement use et re-use encore des mêmes ficelles. Rien de complotiste là-dedans, tout est sourcé, voir la vidéo ci-dessous et les billets en informations complémentaires sous l'article.

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Update 14.12.2018 : L’auteur de l’attaque de Strasbourg a été abattu par la police (Zone Militaire)

56 - TOME 1 : L'État français complice de groupes criminels (Jean-Loup IZAMBERT)

56 - TOME 2 : Mensonges et crimes d’État (Jean-Loup IZAMBERT)

07h55 : Le bilan réactualisé à l'instant : 3 morts, 8 blessés graves et 5 blessés plus légers

07h38 : Roland Ries, le Maire de Strasbourg, annonce sur BFM TV que les écoles seront fermées aujourd'hui même si un accueil sera assuré, et le marché de Noël n'ouvrira pas. Les collèges et les lycées de Strasbourg seront également ouverts pour "permettre un accueil dans de bonnes conditions de ceux qui n'ont pas d'autres choix", indique le premier adjoint au maire de Strasbourg, tout en précisant que les manifestations de lycéens sont "désormais interdites".

06h52 : Le gouvernement a mis en place un numéro de téléphone pour les victimes ou pour les personnes qui sont à la recherche d'un proche : le 01.43.17.43.17. Pour tout autre renseignement, la cellule d'information de la préfecture de la région Grand Est est joignable au 08.11.00.06.67.

05h36 : Le point complet sur la situation à 5h30

Plusieurs centaines de membres forces de sécurité étaient mobilisées dans la nuit de mardi à mercredi pour tenter de retrouver l'auteur en fuite de la fusillade qui a fait au moins trois morts mardi soir sur le Marché de Noël de Strasbourg, alors que le gouvernement décidait de placer la France en "Urgence attentat".

Quelque 350 personnes, dont 100 membres de la police judiciaire, des militaires et deux hélicoptères, sont aux trousses de l'assaillant, a indiqué le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner lors d'une déclaration depuis la préfecture du Bas-Rhin à Strasbourg, où il a été dépêché par le président Emmanuel Macron.

Mardi soir, "à partir de 19h50", le tireur a ouvert le feu et "semé la terreur" en "trois points" de Strasbourg, a déclaré M. Castaner sans dévoiler son identité. Il a tué trois personnes et en a blessé 12, dont six sont en urgence absolue, selon le ministre.

De son côté, la préfecture du Bas-Rhin a fait part dans la nuit d'un bilan provisoire de trois personnes décédées, 5 blessées graves et 6 blessées légers. Dans la soirée, le maire de Strasbourg Roland Ries avait évoqué auprès de l'AFP un bilan de "quatre morts et une dizaine de blessés dont trois ou quatre dont le pronostic vital peut être engagé".

"Entre 20h20 et 21h", l'assaillant a par deux fois échangé des coups de feu avec les forces de sécurité avant de s'enfuir, a encore expliqué Christophe Castaner. Lors de ces échanges de tirs, l'assaillant a été blessé par une patrouille de soldats de l'opération Sentinelle qui sécurisent le Marché de Noël de Strasbourg, a expliqué une source policière.

Selon l'état-major des armées, un soldat a été blessé légèrement à la main par ricochet d'un tir de l'assaillant. "On a entendu plusieurs coups de feu, trois peut-être, et on a vu plusieurs personnes courir. L'une d'elles est tombée, je ne sais pas si c'est parce qu'elle a trébuché ou parce qu'elle a été touchée. Les gens du bar ont crié +ferme, ferme+ et le bar a été fermé", a raconté un témoin joint par l'AFP et confiné dans son appartement. M. Castaner a précisé que l'individu était "très défavorablement connu pour des faits de droit commun, pour lesquels il a déjà fait l'objet de condamnations en France et en Allemagne et pour lesquels il a purgé ses peines".

Selon une source proche du dossier, le suspect, un homme de 29 ans fiché "S", devait être interpellé mardi matin par les gendarmes dans une enquête de droit commun.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "assassinats, tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle". Après cette attaque le gouvernement a porté le niveau du plan Vigipirate à "Urgence attentat", a annoncé le ministre de l'Intérieur. Cette mesure comprend "la mise en place de contrôles renforcés aux frontières, et des contrôles renforcés sur l'ensemble des marchés de Noël en France pour éviter le risque de mimétisme", a-t-il poursuivi.

"Il y aura aussi en complément une mobilisation plus forte encore du dispositif sentinelle sur l'ensemble du territoire". Dans la soirée, le chef de l'Etat a exprimé sur Twitter la solidarité de la "nation tout entière" après avoir présidé à Beauvau une réunion de crise interministérielle en présence du Premier ministre Edouard Philippe.

Le traditionnel marché de Noël de Strasbourg avait fait l'objet d'un projet d'attentat en décembre 2000. Il est protégé en permanence par un important dispositif de surveillance. Environ 260 policiers nationaux sont notamment mobilisés.

En décembre 2016, le marché de Noël de Berlin avait été visé par un attentat au camion-bélier revendiqué par le groupe État islamique qui avait fait douze morts. Après l'attaque de mardi soir, la "Grande Île", le centre historique de Strasbourg, a été entièrement bouclée par les forces de l'ordre.

Selon la préfecture, les mesures de confinement avaient été levées dans la nuit et l'accès au centre-ville était de nouveau possible à partir de 2H00. Dans les rues quasiment désertes, quelques personnes rentraient chez elles.

La rue des Grandes Arcades, où l'attaque s'est en partie passée, était bloquée par des policiers armés en empêchant l'accès. "Les écoles, les collèges et les lycées de Strasbourg seront ouverts demain (mercredi)", a-t-il ajouté.

 

Source : Jeanmarcmorandini.com

 

Informations complémentaires :

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Militaire Strasbourg 12 12 2018

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