Le magazine Nexus vient de rencontrer Christine Deviers-Joncour. Pour la première fois, elle a accepté la caméra d’un média français à son domicile. Durant des années, son nom a fait la une des journaux, des radios, de la télévision, sans doute parce qu’elle en savait trop en matière de corruption, des magouilles financières et politiques des « élites ». De l’affaire Roland Dumas et de celle des frégates de Taïwan, elle fut le fusible. On a fini par faire tomber celle qui dénonçait la corruption et qu’un magistrat avait surnommée « la Putain de la République ». En novembre 1997, durant 5 mois, elle a été emprisonnée à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.
Christine Deviers-Joncour a été conseillère en relations publiques entre le pétrolier Elf Aquitaine et le ministère des Affaires étrangères, mais la dénonciation de la corruption dans le monde politique fut son combat pendant des années. Reçue comme un chef d’État à Taïwan lors de « la plus grosse affaire de corruption de la Ve République », selon le juge Van Ruymbeke, Christine Deviers-Joncour avait même fait basculer – sans qu’elle le veuille – le régime taïwanais de l’époque. Trente ans après les faits, cette femme est toujours aussi vive et active pour dénoncer les dérives.
👉 Voir notre entretien avec Christine Deviers-Joncour :
Christine Deviers-Joncour est interviewée par Armel Joubert des Ouches.
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Source : Nexus.fr
Informations complémentaires :
Crashdebug.fr : Interview de Philippe Pascot par ThinkerView
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