C'est "une bonne nouvelle pour la facture des Français", selon la ministre en charge du dossier. Agnès Pannier-Runacher. estime en effet que "cela va permettre de limiter l’envolée des prix". Pour comprendre l'intérêt de cette réforme du marché de l'électricité, penchons-nous d'abord sur les grandes lignes de la facture d'électricité. Celle-ci se compose d'une part incompressible (comprenant les taxes et le réseau) qui représente 60% du montant. Les 40% restants sont les coûts de production. Et c'est sur cette deuxième partie que porte la réforme.
Aujourd'hui, notre prix est calé sur le marché européen, très dépendant des énergies fossiles comme le gaz ou le charbon. Leur prix a bondi avec la guerre en Ukraine. Comme certaines centrales électriques tournent au gaz, le MWH est passés de 60 euros à 600 euros au plus fort de la crise.
En France, le prix de référence sera calé sur notre énergie nucléaire
Demain, avec la réforme, chaque pays pourra fixer son propre prix en fonction de son parc énergétique. En France, nous aurons donc un prix de référence calé sur notre énergie nucléaire, actuellement moins chère que le gaz. Et si le fournisseur perd de l’argent, il appartiendra à l’État de compenser.
Il est cependant encore trop tôt pour savoir si ce mécanisme fera baisser nos factures. Il est en revanche certain qu’il n’y aura plus d’envolée comme en 2022. Le consommateur aura la garantie d’un prix stable et fixé à l’avance. Ce qui n'est pas négligeable quand on sait que le bouclier tarifaire s’arrête dans un an.
Source : Tf1info.fr
Rappel : Électricité : Ils se foutent (encore) de nos gueules (Canard Réfractaire)
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