Une majorité de Français fait ses courses à 10 euros près (Le Parisien)

5 of 5 (8 Votes)

Le Parisien, fait le service après-vente des mesures Macron. Personnellement je n'ai rien vu passer, et les courses c'est toujours aussi tendu. Là, j'ai payé le contrôle technique de notre 308, et on n'a plus 1 €uro avant une semaine. Alors, comment vivre quand on a explosé tout ses découverts ? Et bien, en faisant des chèques en bois, en espérant qu'ils n'arrivent pas trop tôt à la banque... Pour ce qui est des cartes de fidélité, moi aussi j'en ai une, mais il faut que vous sachiez ce qui se cache derrière ces précieux sésames...

Courses 02 06 2019
Les Français continuent à calculer au plus juste lorsqu’ils font leurs courses. (Illustration) LE PARISIEN/CAROL AMAR

Selon un sondage Ipsos pour l’agence in-Store Media, 58% des consommateurs ont une marge très limitée pour leurs achats du quotidien, 14% respectant même leur budget à l’euro près. 95% ont au moins une carte de fidélité, et un tiers au moins trois.

Le paradoxe est flagrant. Alors que le pouvoir d’achat des ménages, en berne ces dernières années, continue de reprendre des couleurs, avec une nouvelle hausse de 0,9% au premier trimestre 2019, les Français restent d’une prudence de Sioux dès qu’il s’agit de sortir leur porte-monnaie. Et ce n’est pas l’embellie sur les salaires (+ 1,1% sur les trois premiers mois), ni l’avalanche de mesures prises pour éteindre la crise des Gilets jaunes (prime exceptionnelle, élargissement de la prime d’activité, retour des heures défiscalisées…) qui les a fait changer d’avis.

La preuve, la consommation des ménages continue de stagner (+ 0,2% au 1er trimestre) et les achats alimentaires ont même reflué de 1% entre janvier et mars. Comment expliquer ce trou d’air du principal moteur de la croissance française ? Les Français ont sans doute préféré regarnir leur bas de laine et ils continuent à calculer au plus juste lorsqu’ils font leurs courses. Tel est le constat d’un sondage* réalisé par Ipsos pour l’agence marketing in-Store Media.

 

LIRE AUSSI >Le hard discount ne propose plus les tarifs les moins chers
 

Selon cette enquête, réalisée avant le 25 avril et les nouvelles annonces en faveur du pouvoir d’Emmanuel Macron (baisse d’impôts, reconduction de la prime exceptionnelle, réindexation des petites retraites…), près de six Français sur dix (58%) font leurs achats en comptant à 10€ près. Et près d’un sur huit (14%) calcule même à l’euro près. Un impératif prioritaire pour 67% des 18-34 ans et 76% des foyers percevant moins de 15.000€ de revenus annuels.

Les promos en tête des critères de choix

« Dans un contexte marqué par des crispations sur le pouvoir d’achat, l’attention portée aux prix et aux promotions reste primordiale, souligne le directeur général de in-Store Media, Romain Dublanche. Au moment de choisir un produit en magasin, la promotion arrive en tête des critères de choix à 86% contre 70% pour le souhait de découvrir un nouveau produit ou 63% pour l’ambiance générale du magasin. » Quatre Français sur dix s’avouent très influencés par les promos.

« On voit qu’il y a une volonté forte de contrôle de ses dépenses, insiste Romain Dublanche, puisque plus de six consommateurs sur dix ne vont s’écarter de leur liste de courses que s’ils ont oublié un produit ou pour bénéficier d’une promotion. Mais ils veulent aussi se laisser une marge de manœuvre, un sur deux s’affirmant prêt à modifier sa liste pour s’offrir un produit qui lui fait envie. »

LIRE AUSSI >Bond de 4% des prix sur les 100 produits les plus vendus en hypermarchés
 

Une liberté de choix qui, pour beaucoup, constitue un luxe. Ainsi, 75% des sondés déclarent évidemment vouloir privilégier les aliments jugés bons pour la santé mais, en faisant ses courses en supermarché, « plus d’un Français sur deux a déjà renoncé à un produit « sain », assure l’étude, car trop cher par rapport à son pouvoir d’achat ».

* Sondage réalisé auprès d’un échantillon constitué selon la méthode des quotas de 1000 Français interrogés par Internet du 9 au 12 avril 2019.

Les Français sont fidèles… aux cartes de fidélité

6be919ba 8480 11e9 8681 Cfa768752910 1

Illustration cartes de fidélité pour réduire les coûts des achats/LP/ Philippe Lavieille

« Avez-vous la carte de fidélité du magasin ? » Cette question inlassablement répétée à chaque client lors de son passage en caisse, n’a, en fait, plus guère de sens. C’est l’une des surprises de ce sondage Ipsos : « la carte de fidélité est devenue la norme pour les consommateurs français », lit-on dans l’analyse des réponses fournies par les personnes interrogées.

Les chiffres sont éloquents : 95% des Français ont une carte de fidélité, d’une enseigne de la grande distribution. Dans le détail, 39% d’entre eux n’ont qu’une seule carte quand 33% en ont deux et 29% en alignent trois ou plus. Parmi ceux-là, il y a des cumulards puisque 6% des sondés assurent en détenir… plus de cinq. On peut imaginer que les 5% de Français - 11% chez les 18-34 ans - qui n’ont pas la fameuse petite carte dans leur portefeuille y sont définitivement réfractaires ou n’en voient pas l’intérêt.

Outil de fidélisation de la clientèle, comme son nom l’indique, ses fameuses cartes suscitent, en revanche, une vraie attente chez les consommateurs. Au moment de choisir où faire ses courses, dans un supermarché, un hyper, une supérette ou un magasin de proximité, le fait de pouvoir bénéficier de réductions avec le précieux sésame est le premier critère d’appréciation des clients : 64% le juge très important et le place en tête devant les promos de ses marques préférées (62%), la facilité à trouver les promos dans le magasin (60%) ou les rabais proposés sur les marques distributeurs (47%).

 

Source : Le Parisien.fr

 

Informations complémentaires :

 

 

 


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s