Circulation alternée : le pouvoir politique « dans le brouillard… »

En voyant le civisme de mes compatriotes, je me dis vraiment que notre classe politique n’est pas à la hauteur. Certes, la circulation alternée est une mesure efficace, mais c’est une mesure d’« urgence ».

Alors, pour voir à long terme, il faudrait vraiment là aussi, investir dans la recherche, sur le Thorium entre autres.

Bref, même si ce plan de circulation alternée est une réussite, j’ai bien peur que ce ne soit que temporaire, et là, on ne parle pas de la gêne occasionnée à des millions d’habitants…

Conclusion, dans ce domaine également, il va falloir vous prendre en main les cocos, parce que si vous comptez sur nos dirigeants pour envisager l’avenir, j’ai bien peur qu’ils ne soient trop accaparés par le présent.

A moins, bien sûr, que ce ne soit totalement délibéré… ? Pensez-vous, 47.000 mort par an, rien qu'à cause de l’air que nous respirons en France, c’est presque aussi efficace que, par exemple quoi… l’alcool ? Et si l'on continue à ne pas réagir,  il y a d'autres « pure player » qui vont venir étoffer ces chiffres

Après, vous faites ce que vous voulez, hein !... Mais ne venez pas dire dans 20 ans ... que l'on ne vous avait pas prévenu... (informations complémentaires).

Amitiés,

F.

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Appliquée le lundi 17 mars 2014, la circulation alternée ne sera pas reconduite le lendemain. M. Euler/AP/SIPA

"Cette mesure relève plus du gadget écolo que d'une politique environnementale digne de ce nom", assène Yves Thréard dans "Le Figaro".

Face à la brume de particules fines qui représente une grave menace pour la santé publique, le pouvoir politique reste "dans le brouillard", l'unique journée de circulation alternée qu'il a décrétée à Paris semblant bien dérisoire, estiment mardi 18 mars les éditorialistes.

"Cette mesure relève plus du gadget écolo que d'une politique environnementale digne de ce nom", assène Yves Thréard dans "Le Figaro".

"Les Français, râleurs impénitents, ont démontré là un indiscutable civisme"

"Restreindre le trafic routier lors des pics de pollution revient à donner du paracétamol à un grippé. Ça ne peut pas faire de mal, l'un des symptômes peut même être levé. Mais la maladie n'est pas traitée", ironise Didier Rose, "Les Dernières Nouvelles d'Alsace".

"En ce sens, la brume de particules fines sur nos villes révèle un autre brouillard. Celui qui règne dans l'esprit des politiques, censés remédier à ce qui s'annonce comme un scandale sanitaire pire que l'amiante." "Au sommet de l'État comme au plus près des concitoyens, s'en prendre frontalement à la voiture reste un tabou", poursuit Didier Rose. "Les citadins perdent entre six et huit mois de vie du fait qu'ils respirent ? Certes. Mais l'automobiliste est aussi électeur. À quelques jours d'un scrutin municipal, pas question d'étouffer les intentions de vote."

Pour Hervé Cannet, de "La Nouvelle République du Centre Ouest", "malgré les craintes d'une pagaille intense et les protestations vigoureuses et indignées des associations d'utilisateurs, le bilan de ce lundi impair est globalement positif... : moins de trafic, moins de bouchons et par conséquent moins de pollution" et "les Français, râleurs impénitents, ont démontré là un indiscutable civisme."

Mais "passer dans une ère verte nécessite de mettre en action une politique sur le long terme", insiste Yann Marec du "Midi Libre", voulant croire que "les mentalités conservatrices se dissoudront dans une réalité sanitaire". "Le diesel pollue ? Stoppons alors le parc hexagonal de 75 % de ces véhicules !", s'exclame-t-il.

"Les esprits ont évolué depuis 1997"

"Cette mobilisation d'hier, n'aura été qu'un coup d'épée dans l'air en l'absence de politique d'aménagement urbain, de transports, de fiscalité adaptée, à moyen et long termes", martèle Jacques Camus. "On n'a pas senti, hier, dans les propos de Philippe Martin [le ministre de l'environnement, NDLR] une vision désembuée de l'avenir. Il s'est contenté de célébrer un jour sans lendemain."

"La démonstration est faite pour Paris que la population est prête à accepter une telle initiative sans trop regimber, en dehors des habituels lobbies à quatre roues. Les esprits ont évolué depuis 1997", estime Jean-Michel Helvig de "La République des Pyrénées". "

"On veut croire que cela incitera les gouvernants ... à avoir enfin le courage d'engager une vraie politique visant à réduire drastiquement les émissions atmosphériques de particules fines cancérigènes, en s'attaquant à la 'diesilation' du parc automobile, mais aussi à d'autres causes comme le chauffage au bois et au fioul et le fonctionnement de certaines industries. L'expérience parisienne d'hier aura alors été une utile répétition générale."

 

Source : Tempsreel.nouvelobs.com

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Sous le feu des ondes
Crashdebug.fr : Agenda 21

 


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