Comment continuer à vivre quand le monde semble s'écrouler ? (Marieclaire.fr)

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Bonjour, quelques conseils pour aider à garder le contrôle dans cette période tendue comme jamais, aussi je ne vous dirais pas de vous déconnecter, mais dès fois cela peut être une solution, cependant de toute manière, comprenez que le seul salut viendra de la foi, convertissez-vous, priez, il n'est jamais trop tard. Les forces du mal sont déchaînées, et vous savez à quel point, je crois, aux égrégores aussi je suis sûr que nos prières (chacune d'entre elles) font partie intégrante du combat qui a lieu.

Fraternellement,

L'Amourfou.

Fatima

Notre-Dame de Fatima et la dévotion au Cœur immaculé de Marie

Confronté ces derniers temps à un flux incessant d'actualités anxiogènes, notre esprit est constamment dans un état d'angoisse, nous empêchant (et parfois nous culpabilisant) de continuer à vivre notre vie. Alors comment préserver son moral et aller de l'avant quand les événements sont douloureux ?

En ces temps de terreur, de tristesse et de choc, il est plus que difficile de préserver sa santé mentale. Car c'est une façon naturelle et adaptative pour notre système nerveux et notre organisme de se protéger de ce qui semble être une réelle menace pour nous. Toutefois, il convient de trouver des façons d'apaiser notre corps et notre esprit, en régulant nos émotions négatives.

D’abord, pour prévenir l’apparition d’une trop forte anxiété et d’une grande inquiétude. Mais aussi car, dans un état de stress intense tel que nous le connaissons actuellement, “nous n'avons pas autant accès à notre 'système d'engagement social' et nous avons tendance à nous sentir plus isolés, à avoir une vision étroite, à nous sentir dispersés, coincés, impuissants ou seuls”, commence Beth Kurland, psychologue, à Psychology Today.

En effet, "l’une des choses que j’essaie de me rappeler fréquemment, c’est qu’un système nerveux déséquilibré et dans un état de protection (par exemple, ‘combattre, fuir ou geler’) n’a pas accès aux mêmes ressources intérieures qu’un système nerveux plus régulé”, ajoute la professionnelle au média.

Alors que faire pour apaiser sa psyché dans ces instants sombres ? Apprenez à vous ré-ancrer, à revenir dans le moment présent. Pour cela, prenez du temps pour vous, pour vous apaiser, pour stabiliser vos émotions, par exemple, en posant une main sur votre abdomen et en vous concentrant sur le calme, sur votre respiration et surtout vos expirations. D’autres solutions comme en discuter autour de vous ou vous éloigner du brouhaha - en vous promenant en nature ou en arrêtant temporairement de vous informer - peuvent aider.

Apaisé, nous gérons mieux nos émotions et notre vie

Car une fois notre système nerveux et notre organisme calmés et apaisés, nous parvenons mieux à gérer le flux d’émotions - stress, colère, peine, incompréhension, peur - et à faire de la place aux affects négatifs. Bien qu’une étude, publiée en septembre 2023 dans la revue Science Advances, a montré que supprimer ses émotions négatives peut participer à préserver sa santé mentale, l’experte propose une deuxième voie d'apaisement de sa psyché.

En effet, “supprimer ou éviter nos émotions désagréables peut avoir des effets physiques et psychologiques négatifs sur notre bien-être, mais se laisser submerger par nos émotions n'est pas non plus très utile. Il s'agit donc d'un équilibre délicat auquel il faut prêter attention”, continue-t-elle.

Alors quelle technique utiliser pour aller mieux ? La méditation de pleine conscience, la tenue d’un journal comme exutoire ou encore la recherche de soutien proche peut venir vous aider. Autre conseil : “donner à ses émotions l'espace nécessaire pour les ressentir et les traiter à partir d'un système nerveux enraciné”, ajoute la professionnelle au média. 

Pour y parvenir, n'oubliez pas de laisser également de la place à des ressentis positifs - comme l’auto-compassion, la joie, l’amour de soi et des autres, l’attention portée à sa personne - et de les faire vivre avec les émotions difficiles, sans culpabilité. Ces dernières deviendront naturellement plus faciles à supporter, nous permettant ainsi de nous préserver.

"Si vous travaillez activement à soulager la douleur des autres, cela vous aide à soulager votre propre anxiété"

Pour finir, de toutes petites choses, de petites actions et gestes, peuvent avoir un grand impact, que ce soit sur nous, sur les autres tout comme sur notre état de bien-être général. Et c’est ce que recommande l’experte auprès de Psychology Today : “même si les petits actes peuvent sembler insignifiants […] cela peut avoir plus d'importance que vous ne le pensez”, explique-t-elle.

Car vous pouvez utiliser votre inquiétude du moment pour agir pour les autres. “Vous ne pouvez pas contrôler ce qui se passe dans le monde. Mais vous pouvez au moins contrôler ce qui se passe dans votre petit coin du monde”, explique Harvey Chochinov, psychiatre, au New York Times. En effet, “si vous travaillez activement à soulager la douleur des autres, cela vous aide à soulager votre propre anxiété en même temps”, ajoute l’auteur Moustafa Bayoumi.

Pour cela, pourquoi ne pas vous engager dans une association qui œuvre pour la paix ou qui vient en aide aux réfugiés, à ceux qui en ont besoin ou simplement rejoindre un mouvement visant un changement positif ? Même la plus petite action sera finalement la bienvenue dans ces heures sombres. 

Car “face à la haine, au chagrin et à la colère, la compassion (le désir et l'intention d'agir pour soulager la souffrance d'autrui) peut aider à contrer le sentiment d'impuissance et peut apporter une énergie positive dans la vie des autres et, par conséquent, dans le monde”, conclut Beth Kurland.

 

Source : Marieclaire.fr

 

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