Immigration : regroupement familial élargi, l'article qui fâche

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A vouloir être trop « consensuel » on finit plus con… que sensuel… Du reste, n'oubliez pas que la politique de regroupement familial a été initié en 1976 par Valéry Giscard d'Estaing (le même qui nous a mis une balle dans la tête, en déclarant en 1973 l'impossibilité pour la Banque de France de financer notre dette à 0% (ce qui a été confirmé de FORCE par Nicolas Sarkozy avec l'intégration de l'Europe en 2007), nous livrant ainsi, pieds et poings liés, aux banques privées, dont la banque Rothschild... (qui à fait élire E. Macron). Ceci pour faire plaisir aux immigrés pour, in fine, donner de la main-d'œuvre au patronat (les patrons allaient même les chercher en Afrique), pour peser sur les salaires et les emplois des Français, en faisant du chantage à l'emploi. 42 ans après on voit bien le résultat, et en 2018 la logique reste la même... Du reste l'Union Européenne veut faire venir 50.000.000 de migrants en Europe d'ici 2060... Soit à la louche 2.000.000 d'immigrés par pays à 27, que nous serons OBLIGÉS d'accueillir, sinon l'Europe nous sanctionnerat. Tout en sachant que la Pologne et d'autres pays toujours souverains, n'en voudront jamais. Je vous laisse donc imaginer le cloaque que cela va donner. Et tout cela à cause de Sarkozy et des Américains qui avaient planifié tout ça depuis fort longtemps... (vidéo ci-dessous).

Rien n'est dû au hasard, ayez-en conscience, et comme de coutume, on retrouve toujours les mêmes dans les coups bas qui sont portés à notre pays....

Amitiés,

L'Amourfou


La marque américaine derrière les afflux de...

La disposition concernant l'élargissement du regroupement familial et celle concernant les parents des fillettes menacées d'excision inquiètent les tenants d'une législation dure.

L'Épaisseur du trait, mais qui fait hurler tous les détracteurs de droite et cristallise le débat idéologique. La loi asile et immigration de Gérard Collomb compte en effet élargir le regroupement familial pour les mineurs isolés ayant été acceptés au titre du droit d'asile. Dans son article 3, le texte prévoit que les mineurs réfugiés, qui jusqu'ici pouvaient faire venir leurs parents, pourront désormais aussi faire venir leurs frères et sœurs, afin que «la réunification familiale ne se fasse pas au détriment de l'unité familiale». Une disposition qui concerne également les fillettes menacées d'excision dans leur pays : leurs parents pourront bénéficier d'un titre de séjour au nom du droit d'asile.

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Pour les tenants d'une législation dure en matière d'immigration, ces deux dispositions sont non seulement la preuve de l'ambiguïté du gouvernement mais aussi une provocation insoutenable. Dès la publication du texte, des parlementaires, à commencer par Éric Ciotti, ont estimé que de telles dispositions créeraient un appel d'air sans précédent et entraîneraient «l'ouverture des vannes de l'immigration à travers un regroupement familial élargi». Beaucoup redoutent à droite que les mineurs deviennent une clé migratoire. C'est-à-dire un levier pour forcer la porte de la France et un élément stratégique pour l'industrie des passeurs.

Il faut dire que, depuis de longs mois, la polémique fait rage en ce qui concerne la problématique plus générale des mineurs isolés sur le sol français, qu'ils aient le statut de réfugié ou non. En 2017, 14.000 ont franchi les frontières de l'Hexagone et ils sont aujourd'hui 25.000 à bénéficier de l'aide sociale à l'enfance (ASE), parfois au détriment des mineurs nationaux. Notamment en termes d'hébergement, dans de nombreux départements. Certains parquets sont débordés par l'afflux, tant pour leur identification que pour l'organisation de leur prise en charge. Très souvent fugueurs, certains mineurs étrangers peuvent être identifiés plusieurs fois avant que l'on se rende compte qu'il s'agit de la même personne. Enfin, à mi-voix, un certain nombre de procureurs avouent avoir des problématiques de délinquance aiguë causée par ces populations.

«Si l'on reconnaît le danger pour un mineur, comment ne pas le faire pour sa famille et pourquoi contester une mesure d'humanité ?»

Les partisans de cet élargissement du regroupement familial, comme Pierre Henri, qui dirige l'association France Terre d'asile, font remarquer que cette mesure ne concerne pas les foules, car rares sont les mineurs qui demandent l'asile. «Ce sont environ 300 mineurs qui demandent l'asile chaque année», souligne-t-il. Dans ces conditions, pourquoi hurler contre cette disposition ? «Les familles essaient de protéger les plus jeunes en leur faisant quitter le pays. Si l'on reconnaît le danger pour un mineur, comment ne pas le faire pour sa famille et pourquoi contester une mesure d'humanité ?», s'insurge Pierre Henri.

Mais même chez certains juges de l'asile, on s'interroge sur la pertinence de cette mesure. L'un d'eux fait d'ailleurs remarquer que «ce regroupement familial à l'initiative de l'enfant est un dévoiement juridique qui change la nature du regroupement familial». Ce dernier «supposait des capacités d'accueil de la famille de la part des demandeurs qui devaient prouver leur intégration. Comment va se faire l'arrivée de ces familles de mineurs qui sont, en général, pris en charge par les structures d'accueil des départements ? Enfin, le regroupement familial était aussi la contrepartie à un arrêt des flux migratoires par l'intégration de ceux qui étaient déjà présents en France». Dubitatif, ce magistrat rappelle aussi que «nous sommes souvent face à des mineurs qui ont fait l'objet d'un abandon parental». Enfin, conclut-il, «n'oublions pas que, selon les pays d'origine, les fratries peuvent être très importantes». Autant d'arguments concrets, loin des prises de position idéologiques des uns et des autres.

 

Source(s) : Le Figaro.fr via Contributeur anonyme

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Moment détente (?) : « Quand les gens se seront vraiment rendu compte de qui vous êtes, il ne leur faudra pas longtemps pour prendre cette chambre d'assaut... Et vous pendre... » (eurodéputé Godfrey Bloom)
 
Collomb 04 04 2018
Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur. - Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro
 


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