Cellules souches : après l'échec de la greffe, un nez pousse dans le dos

J'en suis intimement convaincu, le Père est bourré d’humour ; ). Une chose que je ne comprends pas dans cette histoire, c’est que le nez normalement n’est pas un réservoir de cellules souches. Enfin, je viens de voir ça rapidement, mais apparemment ils ont essayé, et plus d'une fois. Eh bien, sachez que par éthique et compassion, il y a des choses dans le domaine de l’expérimentation génétique que l’on ne vous passe PAS. Pourtant les vidéos existent et d’autres ont moins de scrupules. Cependant le but de ce blog n’est pas de vous choquer, mais de tenter de réfléchir ensemble à la marche de notre monde, pour tenter d'anticiper où il va ... et éventuellement de réagir en amont pour corriger le tir, avant que l'inévitable ne se produise.

Or, depuis longtemps, les « scientifiques » ont dépassé les bornes dans ce domaine, et à mon avis, ce n’est pas parce que quelque chose est « possible » techniquement qu’il est automatiquement « souhaitable ».

Et si personne ne les arrête, on vous montrera les « progrès » dans le domaine, mais jamais les milliers d’échecs … ou d’« expérimentations » dans le secret des labos privés.

Le vivant est sacré, on ne joue pas avec… Et c'est précisément ce qu'ils essayent de vous faire oublier... États-Unis en tête bien sûr... Là-bas la recherche est une « entreprise » comme une autre, et point d'éthique quand on parle business... Les autres pays ne font que tenter de combler leur retard (vidéo informations complémentaires).

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Images IRM sagittales révélant une masse (flèches blanches) sur la moelle épinière développée huit ans
après une greffe de cellules souches de muqueuse nasale sur une patiente handicapée moteur.
© Brian J. Dlouhy et al.

Restée anonyme, une patiente étatsunienne, qui a perdu l’usage de ses jambes dans un accident de la circulation à l’âge de 18 ans, a accepté trois années plus tard un essai clinique proposé par une équipe médicale de l’hôpital Egas Moniz de Lisbonne, au Portugal. Leur objectif : améliorer sa condition voire la guérir en lui injectant des cellules souches de neurones et celles qui favorisent la croissance des fibres nerveuses. Une fois prélevées dans la cavité nasale de la patiente, elles furent implantées dans sa colonne vertébrale au niveau de la lésion de sa moelle épinière car ces cellules doivent aider à restaurer la liaison nerveuse entre son cerveau et ses jambes.

Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées de cette façon. Huit ans après l’intervention, la patiente souffrait de douleurs dans le dos d’intensité croissante, vraisemblablement provoquées par une masse cellulaire de 3 cm de long formée au-dessus de la lésion originelle qui comprimait sa moelle épinière. Aussi, l’an dernier, fut-elle de nouveau opérée — par des médecins américains, cette fois — afin de lui ôter cet appendice et l’autopsier.

Publié dans le Journal of Neurosurgery : Spine, l’examen a ensuite révélé que si la greffe de muqueuse nasale a bien permis un apport de cellules nerveuses, celles-ci ne se sont pas connectées à la moelle et ne se sont pas mises à fonctionner comme espéré. En outre, la transplantation a abouti à l’apparition progressive de cellules nasales — bien entendu, indésirables à cet endroit du corps humain — sous forme de kystes contenant des muqueuses respiratoires et une sorte de mucus épais qui était certainement responsable de ses maux dorsaux. Par ailleurs, la protubérance s’est avérée bénigne.

Les thérapies avec des cellules souches requièrent plus de surveillance

Si d’autres patients ayant reçu un traitement similaire ne se sont pas plaints de telles douleurs, leur greffe date de quatre ans maximum, rapportent les auteurs.

Selon eux, il aurait mieux valu dans ce cas sélectionner, multiplier puis implanter de petits et purs échantillons de cellules souches de neurones de même que celles qui favorisent leur croissance plutôt qu’un amas de muqueuses nasales. En outre, ils reconnaissent qu’il existe peu de suivi de cette catégorie de greffé.

Mais justement, cet essai clinique fut innovant dans le sens où il supprimait l’étape de mise en culture. En 2010, les chercheurs de Lisbonne publiaient leurs résultats en recourant à cette méthode pour 20 personnes paralysées à divers endroits de la colonne vertébrale, sans savoir si l’actuelle patiente américaine en faisait partie. Onze patients ont recouvré du mouvement ou de la sensation et d’autres cas, moins nombreux, de paralysies aggravées ou de méningite furent aussi consignés.

Jean Peduzzi-Nelson, chercheur sur les cellules souches à la Wayne State University de Détroit (États-Unis) qui avait conseillé la greffe à la patiente américaine, s’est dit « attristée d’apprendre la survenue de cet événement indésirable », en précisant que sa probabilité était inférieure à 1 %.

Pour son confrère, George Daley de l’école de médecine de la faculté de Harvard, ce triste cas montre « l’état primitif de nos connaissances sur la façon dont les cellules s’intègrent, se divisent et se développent ». « Nous devons être très vigilants et nous avons besoin de suivi à très long terme », concluait ce conseiller sur un guide d’information sur les cellules souches à l’usage des patients.

Les cellules souches restent en effet potentiellement capables de croître et de se différencier de manière incontrôlable, parfois sous forme de tumeurs malignes. Si elles offrent des perspectives de traitements pour des pathologies de ce type ou pour de nombreuses autres maladies, il convient d’avancer progressivement avec un maximum de sécurité pour la santé des bénéficiaires.

 

Source : Futura-sciences.com

Informations complémentaires :


greffe d'organes via cellules souche par einstein-rosen-podolsky


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