Désunion syndicale pour le défilé du 1er mai

Pour info, je rappelle que la CFDT s'est couchée devant TOUS les textes imposés par le gouvernement, comme l'ANI et le reste. De ce que j'ai vu et entendu, FO est un des seuls syndicats qui défende nos intérêts (je ne connais pas assez la CGT pour me prononcer). Enfin, là encore, sur les syndicats, on pourrait beaucoup discuter...

Mais même si l'on essaye de vous le cacher, je constate la mobilisation sans faille de Thierry Lepaon (FO), les faits, toujours les faits. Du reste, c'est un bon moment pour se souvenir des motivations de ce jour férié, et vous rappeler qu'actuellement nous laissons filer comme du sable (sans nous battre) tous nos acquis sociaux, qui on été gagnés de haute lutte par nos aînés...

Que ce 1er mai 2014 soit le jour de la prise de conscience du pouvoir des citoyens et des travailleurs. Il faut qu'ils comprennent, qu'ils sont les rouages essentiels de toute entreprise, in fine, comme le disait Etienne Chouard, la richesse n'est pas créée par les entreprises mais par chaque salairé... Et ça il faudrait peut-être en prendre conscience, rien que pour vous armer face à la dictature de la mondialisation, car un salarié éduqué, consciencieux et efficace ... et qui consomme ... ça a un prix.... (Net et BRUT). Et en-dessous d'un certain seuil de rémunération, le cycle est cassé, et la machine se grippe ... tout simplement... Cette évidence nos politiques font semblant de l'ignorer (vidéo informations complémentaires), comme on évacue la misère pour ne pas la voir...

La Fête du Travail est le nom de plusieurs fêtes qui furent instituées à partir du XVIIIe siècle pour célébrer les réalisations des travailleurs.

On peut remarquer des différences dans plusieurs pays sur la façon dont la fête du travail est pratiquée. Au Canada et aux États-Unis, la fête du travail est un jour férié du mois de septembre. En Australie, elle est fêtée à différentes dates proches du printemps ou de l’automne.

Dans certains pays, comme la France, elle se confond avec la journée internationale des travailleurs, fête internationale instaurée à l'origine comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail, qui devint rapidement une journée de célébration des combats des travailleurs. Elle est célébrée le 1er mai dans de nombreux pays du monde et est l’occasion d’importantes manifestations du mouvement ouvrier.

Cette journée est souvent un jour férié. Elle est parfois associée à d’autres festivités ou traditions populaires.

 

Source : Fr.wikipedia.org

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Défilé du 1er mai 2013 en France (Photo Martin Bureau. AFP)

CGT et FO défileront ensemble à Paris, sans une CFDT jugée trop complaisante vis-à-vis de la politique du gouvernement.

Pour la deuxième année consécutive, les syndicats célèbrent le 1er mai sous des bannières différentes : la CGT et FO défilent ensemble jeudi à Paris contre la politique du gouvernement Valls tandis que la CFDT et l’Unsa se rassembleront dans la capitale sous le signe de l’Europe. Après cinq années de défilés unitaires sous l’ère Sarkozy, de 2008 à 2012, la CGT et la CFDT avaient déjà célébré la Fête du Travail chacune de leur côté l’année dernière.

A la mi-avril, le secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon avait pourtant appelé les organisations syndicales à se rassembler. Une main tendue repoussée par le numéro un de la CFDT Laurent Berger : «On n’a pas d’objectifs communs à partager», «nous ne pratiquons pas tout à fait le même type de syndicalisme, il ne faut pas se mentir», lui a-t-il répondu.

Depuis 2012, les deux principales centrales se sont opposées sur l’accord de flexibilisation de l’emploi et la réforme des retraites. Aujourd’hui, les nouvelles pommes de discorde s’appellent Pacte de responsabilité et plan d’économies budgétaires. Thierry Lepaon dénonçait ainsi récemment la «mainmise presque idéologique du gouvernement» sur les syndicats signataires du pacte, quand le numéro un de Force ouvrière Jean-Claude Mailly s’attaquait au côté «syndicat officiel» de la CFDT.

«Printemps social»

Si ce n’est pas le jour de la Fête du travail, les syndicats auront d’autres occasions de se rassembler ce printemps, selon Thierry Lepaon, en particulier le 15 mai lors de la journée d’action des fonctionnaires pour protester contre l’austérité et le gel du point d’indice jusqu’en 2017. «Le syndicalisme est capable de se rassembler dans les professions pour défendre des revendications précises communes», s’est félicité M. Lepaon évoquant «un printemps social». Il a toutefois admis que «le 1er mai serait peut-être un rendez-vous manqué» du point de vue de l’unité.

Pour le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly, le 1er mai et son «côté rituel» ne sont «pas obligatoirement» un bon baromètre du mécontentement et de la mobilisation. La grève du 15 mai sera plus représentative, selon lui. Mots d’ordre de FO pour le 1er mai : «Montrer que le pacte ne passe pas» et «le changement, c’est pour quand ?»

Plus de 300 défilés en France

La CGT, FO, la FSU et Solidaires, unies contre le pacte de responsabilité et la politique d'«austérité» du gouvernement de Manuel Valls, défileront à partir de 15h de la place de la Bastille à Nation. Plus de 300 défilés, unitaires ou non, sont aussi prévus en régions, selon la CGT. Le numéro un de la CGT sera en tête du cortège parisien. Dans le même temps Jean-Claude Mailly tiendra un meeting à Lyon, où il «avait pris un engagement de longue date». Quelques personnalités de gauche ont annoncé leur venue : Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent du Front de gauche, Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, syndicaliste chez PSA, de Lutte ouvrière. Comme chaque année, des militants de Force ouvrière, accompagnés cette année de militants de la CGT, rendront hommage à la Commune de Paris, devant le Mur des Fédérés, au cimetière du Père Lachaise.

Pour leur part, les deux syndicats réformistes, la CFDT et l’Unsa ont décidé de placer ce 1er mai sous le signe de l’Europe. Un rassemblement intitulé «Europe, emploi, progrès social» est organisé en fin de matinée à Paris en présence des leaders Laurent Berger et Luc Bérille. Alors que la CFDT mène campagne pour faire barrage «aux populismes et à l’extrême droite» à quelques semaines des élections européennes du 25 mai, deux débats auront lieu avec la présence de représentants syndicaux espagnols et belges. Ce sera «aussi l’occasion de dire que certaines mesures du plan d’économie (de 50 milliards, ndlr) du gouvernement ne nous conviennent pas», a assuré Laurent Berger.

 

Source : Liberation.fr

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Le salaire de la peur


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