En 2022, les mesures pour le pouvoir d’achat vont coûter 50 milliards d’euros (Lefigaro.fr)

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Bonjour à toutes et à tous, j'espère que vous allez bien. Je n'ai pas voulu être trop violent ce matin, car quand on voit ce qui circule sur les nouvelles, au réveil c'est un peu brutal..., donc je vous passe cet article du Figaro pour savoir un peu à quoi s'attendre... Pour le reste c'est totalement schizophrénique, les prix augmentent à cause de leurs politiques, mais plutôt que stopper ces politiques nocives, ils nous donnent des impôts décalés le temps pour y faire face.... Merci c'est trop sympa.... enfin si ça nous évite de mourrir tout de suite, c'est toujours ça... Au fait je croyais que la cavalerie c'était interdit par la loi ??? "Whatever it takes..." hahahaha ; )))))

Amitiés,

f.

Mesures Pouvoir Achat
Pour aider les plus modestes à absorber une hausse des prix inédite en France depuis les années
1980, l’État s’apprête à remettre environ 25 milliards d’euros supplémentaires sur la table. SERGE
TENANI/Hans Lucas via AFP

DÉCRYPTAGE - Face à l’inflation galopante, l’État s’apprête à remettre environ 25 milliards d’euros sur la table, en plus des 25 milliards déjà dépensés depuis l’automne dernier.

Alors que les textes pouvoir d’achat - un correctif budgétaire et un projet de loi présentant les dispositifs sociaux en faveur des revenus des ménages - ont été envoyés pour examen au Conseil d’État la semaine dernière, l’exécutif fait actuellement les derniers arbitrages. Entre la pression de l’opposition et l’inflation galopante, l’ambiance n’est pas aux restrictions. Et pour cause ! La hausse des prix n’a en effet pas été aussi élevée en France depuis les années 1980: dans ses prévisions publiées vendredi, l’Insee table en effet sur une stabilisation de l’inflation à l’automne autour de 6,5% ou 7%.

Pour aider les plus modestes à absorber ce choc, l’État s’apprête à remettre environ 25 milliards d’euros sur la table. Un montant à additionner aux 25 milliards déjà dépensés depuis l’automne dernier sur ce même front de la lutte contre l’inflation (bouclier tarifaire, prime contre l’inflation…). L’exécutif veut aussi inciter les entreprises, via des dispositifs fiscaux, à prendre en charge une partie de la facture. L’ensemble des mesures devrait permettre de rehausser le pouvoir d’achat des Français de 1 point, limitant ainsi sa chute à -1% cette année.

Augmentation des retraites et prime exceptionnelle

Annoncé depuis la campagne présidentielle, le projet de loi contiendra un premier paquet très symbolique d’augmentation des retraites et des minima sociaux. Au 1er juillet, rétroactivement, donc, les retraites de base et les prestations sociales (dont les minima sociaux, les allocations familiales et la prime d’activité) seront revalorisées à hauteur de 4%. Comme l’ont indiqué Les Échos, l’addition pour les finances publiques de ce sous-paquet dépassera au total 8 milliards d’euros.

Concernant la fonction publique, une revalorisation du point d’indice à partir du 1er juillet a également été annoncée et sera précisée ce mardi. Elle est attendue autour de 3%, sachant que chaque augmentation de 1 point coûte environ 2 milliards d’euros par an à l’État, selon le gouvernement. Pour les travailleurs indépendants et les agriculteurs, des baisses de cotisations ont aussi été promises par Emmanuel Macron et doivent leur permettre de gagner «550 euros par an au niveau du smic», avait avancé mi-mai Gabriel Attal, avec sa casquette de porte-parole du gouvernement. Des mesures visant spécifiquement les étudiants, comme la prolongation du repas au restaurant universitaire à 1 euro, seraient également dans les tuyaux.

Par ailleurs, le plafond de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat défiscalisée et désocialisée, la fameuse prime Macron, sera triplé. Les entreprises pourront donc verser jusqu’à 3000 euros par an à leurs salariés. Une augmentation du plafond d’exonération de la prise en charge par l’employeur des frais de carburant doit également inciter les groupes à se montrer généreux dans leur distribution de «prime de transport». Afin de favoriser le partage de la valeur, des mesures facilitant l’instauration de l’intéressement au sein des PME sont enfin prévues.

Nouveau chèque inflation et suppression de la redevance

Le 7 juin, Élisabeth Borne a encore annoncé qu’elle renonçait, ou du moins remettait à plus tard, la promesse d’un chèque alimentaire spécifique pour la transformer en une nouvelle indemnité inflation, estimée entre 100 et 150 euros, destinée aux familles modestes. À titre de comparaison, l’indemnité inflation de Jean Castex, distribuée fin 2021, avait représenté une dépense de 2,3 milliards d’euros. L’indemnité sera distribuée «à la rentrée» et «directement sur le compte en banque, en une fois», des bénéficiaires.

Côté baisse d’impôt, le gouvernement va inscrire dans le budget correctif la suppression de la redevance, ce qui offre un gain de 138 euros aux ménages concernés, soit une suppression de recettes de 3 milliards d’euros nets pour l’État. L’exécutif se penche encore sur le sort des locataires. «Jusqu’à fin juin 2023, les loyers ne pourront pas augmenter de plus de 3,5%, a confirmé Bruno Le Maire, ce lundi matin, sur RMC. Avec l’inflation, ils auraient pu augmenter de plus de 5%. Ce bouclier loyer sera accompagné d’une revalorisation de 3,5% des APL.»

Remise à la pompe et encadrement du prix des gaz

L’énergie, dont les prix se sont envolés depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, occupera enfin une part centrale du projet de loi. La remise à la pompe de 18 centimes d’euros par litre de carburant devrait être prolongée au moins jusqu’à fin août et sans doute davantage. Quelque 3 milliards d’euros avaient été budgétés pour la seule période d’avril à juin 2022. La remise devrait être complétée par un dispositif ciblant les gros rouleurs.

Les députés n’auront en revanche pas à débattre de l’encadrement du prix des gaz. Un décret publié ce dimanche au Journal officiel a acté le principe d’une prolongation du bouclier qui devait prendre fin le 30 juin. L’extension devrait coûter quelques milliards d’euros à l’État, à verser aux distributeurs en guise de compensation. Cet aspect budgétaire sera traité ultérieurement. Le Conseil d’État examine pour l’instant deux textes: un collectif budgétaire pour l’année 2022, dont les hypothèses macroéconomiques seront envoyées ce mardi au Haut Conseil pour les finances publiques, et un projet de loi détaillant les mesures. Certains évoquent l’hypothèse d’une fusion des deux textes, afin de faciliter le recours au 49-3 si nécessaire…

 

 

Source : Lefigaro.fr

 

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