Pouvoir d'achat : le gouvernement envisagerait une hausse de 4% sur une kyrielle de prestations sociales (Lefigaro.fr)

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Bonjour à toutes et à tous, et ce matin une bonne nouvelle, rien n'est fait, mais c'est en discussion, et je vous jure, des fois on se demande si le gouvernement ne lirait pas le blog.

Car ils sont sur la bonne voie, hélas ce n'est pas assez, comme nous vous l'avons démontré, pour rattraper ces 10 ans d'inflation il faudrait une augmentation de 77% des salaires et des retraites, rentes, etc., et non, vous n'hallucinez même pas.

Et pour la logique je remets la démonstration, il ne faut pas faire une politique de l'offre à pure perte comme depuis 10 ans, mais une politique de la DEMANDE.

En augmentant les salaires, les retraites, les rentes, etc., les gens vont enfin pouvoir consommer, donc les entreprises vont produire, et elles vont embaucher, produire du PIB, payer des impôts, etc., c'est un cercle VERTUEUX,

Je suis intimement convaincu que cela fonctionnerait.

De plus, avec le gros temps que l'on a en face de nous, ça va rapidement devenir une question de survie pour chacun(e) d'entre nous....

10 ans sans augmentation corrélé à l'Inflation qui a été (et est toujours) déguisé, s'en est assez, les patrons, le gouvernement etc... DOIVENT augmenter les salaires, les rentes, les retraites, le smic et pas q'un peu...

De plus je le souligne par ce que stratégiquement c'est important, le fait d'augmenter les salaires, etc., c'est de futurs impôts pour l'état payés par les patrons (ça changera), et cela permettrais de résoudre le problème des retraites qui est né justement de cette non-augmentation des salaires et donc des cotisations, ce qui fait que de facto ils n'avaient plus qu'une variable d'ajustement : la durée de cotisation....

Mais si on rétablit le système, on peut refaire tous les calculs,

Et puis si l'état cherche de l'argent, il n'a qu'à se baisser et ramasser ces 600 milliards d'évasions fiscales, de plus s’ils n'ont plus d'argent pour les hôpitaux, etc.. Ça serait déjà bien qu'ils arrêtent de le jeter par les fenêtres, ne serait ce que par respect du contribuable....

Comme je vous l'ai dit, partout où je porte le regard, personnellement, je ne voie pas des impasses mais des solutions.....

Amitiés,

L'Amourfou.

Macron Hausse Retraite Rentes
Emmanuel Macron et Élisabeth Borne. Le Figaro

Ces hausses programmées dans le projet de loi «pouvoir d'achat» ne sont qu'un volet des mesures concoctées par le gouvernement pour répondre à la hausse des prix.

Le gouvernement propose la hausse de 4% d'une kyrielle de prestations sociales pour lutter contre l'inflation dans son futur projet de loi «pouvoir d'achat», selon un document consulté par l'AFP. Ce coup de pouce, qui serait rétroactif au 1er juillet, concernerait, comme déjà annoncé, les pensions de retraite et d'invalidité des régimes de base, mais aussi les prestations familiales et les minima sociaux, dont le revenu de solidarité active (RSA), l'allocation aux adultes handicapés (AAH) et l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), est-il écrit dans une partie du projet de loi dont l'AFP a eu connaissance et qui confirme une information initialement dévoilée par les Échos.

Selon le quotidien économique, le coût d'une telle mesure s'élèverait à «un peu moins de 7 milliards fin 2022, et à 8 milliards d'ici à avril 2023». Promesse du candidat Emmanuel Macron, le projet de loi «pouvoir d'achat», réponse de l'exécutif à l'accélération de l'inflation, doit être présenté début juillet en conseil des ministres, mais son adoption par le Parlement promet d'être un parcours du combattant, faute de majorité absolue à l'Assemblée nationale pour le camp présidentiel.

Un nouveau dispositif d'intéressement

Sur fonds de contexte géopolitique troublé en raison du conflit en Ukraine, l'inflation, qui devrait atteindre en moyenne 5,5% en 2022, est devenue l'objet d'une âpre bataille politique entre les oppositions et l'exécutif. Élisabeth Borne avait déjà annoncé la hausse de 4% des pensions de retraite avant le résultat des législatives, mais était restée plus floue sur le montant de l'augmentation des prestations sociales.

Ces hausses programmées dans le projet de loi «pouvoir d'achat» ne sont qu'un volet des mesures concoctées par le gouvernement pour répondre à la hausse des prix. Celles-ci sont dévoilées au compte-goutte, comme la hausse de 4% de la prime d'activité, le chèque inflation, le dégel des rémunérations des fonctionnaires, le bouclier tarifaire sur l'énergie ou encore le triplement, et à la pérennisation de la prime de pouvoir d'achat.

Selon le projet de loi partiellement consulté par l'AFP, le texte veut aussi ouvrir la possibilité de mettre en place un dispositif d'intéressement par l'employeur, même sans accord de branche, ou avec les représentants du personnel. L'objectif étant de faire bénéficier les salariés du partage de la valeur créée dans l'entreprise.

 

Source : Lefigaro.fr

 

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