Gazprom annonce suspendre « complètement » ses livraisons de gaz au groupe français Engie dès jeudi (Lefigaro.fr)

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Bonjour à toutes et à tous, on commence par une franche rigolade qui va bientôt tous nous faire pleurer, on ne leur fait pas de cadeau, il n'y a aucune raison qu'ils nous en fassent. Alors je rappelle que toute cette escalade est provoquée par l'Europe, piloté par les États-Unis, et que ceci, comme TOUT le reste est volontaire et délibéré, et que pour des raisons que personne ne veut croire, mais (qui, quand elles vont se concrétiser dans la vie des gens) ne vont pas leur plaire.... Mettons tout le monde d'accord et un terme final, à la non-discussion.

Bonne journée,

Amitiés,

f.

 

Gazprom Engie
Les livraisons de gaz russe à Engie avaient déjà considérablement diminué depuis le début du conflit
en Ukraine, passant récemment à seulement 1,5 TWh par mois, a précisé dans un communiqué
Engie. KACPER PEMPEL / REUTERS

Le géant russe indique ne pas avoir reçu le paiement intégral des sommes dues. D'après nos informations, Engie ne voulait plus en réalité payer pour des volumes de gaz qu'il ne recevait plus.

Le géant russe Gazprom a annoncé mardi qu'il allait suspendre entièrement ses livraisons de gaz au groupe français Engie à partir de jeudi, du fait du non-paiement par ce dernier de l'intégralité des livraisons effectuées en juillet. «Gazprom Export a notifié Engie d'une suspension complète des livraisons de gaz à partir du 1er septembre 2022 jusqu'à la réception en intégralité des sommes financières dues pour les livraisons», a indiqué le groupe russe dans un communiqué publié mardi soir sur son compte Telegram.

En réalité, Engie ne voulait plus payer pour des volumes de gaz qu'il ne recevait plus. « Vu que les volumes envoyés par Gazprom ne correspondaient plus au contrat, Engie a décidé d'appliquer les clauses contractuelles : soit demander des pénalités à Gazprom, soit - et c'est ce que le groupe français a fait - ne payer que les volumes réellement livrés , a précisé au Figaro une source française proche du dossier. Dans un premier temps, Engie a laissé le bénéfice du doute à son partenaire commercial (Gazprom invoquait des arrêts pour maintenance pour expliquer les baisses de livraison de gaz, NDLR). Mais une fois que le groupe a trouvé d'autres approvisionnements, il a pu se permettre d’aller au litige.»

Les livraisons de gaz russe à Engie avaient déjà considérablement diminué depuis le début du conflit en Ukraine, passant récemment à seulement 1,5 TWh par mois, a précisé dans un communiqué Engie mardi matin, qui avait évoqué fin juillet une part de gaz russe dans ses approvisionnements de l'ordre de 4%. Le groupe rappelle avoir déjà mis en place des mesures pour pouvoir fournir ses clients même en cas d'interruption des flux de Gazprom.

Ce chiffre est à rapporter à des approvisionnements «totaux annuels en Europe supérieurs à 400 TWh», ajoute le principal fournisseur de gaz en France, dont l'État français détient près de 24%. Le groupe rappelle avoir déjà mis en place des mesures pour pouvoir fournir ses clients même en cas d'interruption des flux de Gazprom. «Engie avait d'ores et déjà sécurisé les volumes nécessaires pour assurer l'approvisionnement de ses clients et pour ses propres besoins», est-il indiqué dans le texte.

La première ministre Elisabeth Borne, voulant «rassurer les clients d'Engie», a affirmé que le groupe français avait «trouvé d'autres sources d'approvisionnement», sans préciser lesquelles, sur la chaîne TMC. Jeudi dernier, les stocks de gaz de la France ont dépassé le seuil de 90% de remplissage pour l'hiver, selon la plate-forme européenne Agregated Gas Storage Inventory (AGSI) et la France est en bonne route pour tenir son objectif de 100% d'ici novembre.

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a confirmé mardi sur la radio France Info que l'objectif serait atteint «d'ici à la fin de l'été» mais a averti que cela ne signifiait pas que la France aurait «suffisamment de gaz pour passer l'hiver si les Russes le coupait et si on en consommait beaucoup». Fin juillet, Engie avait assuré avoir significativement réduit son «exposition financière et physique au gaz russe», qui ne représentait déjà plus qu'à peu près 4% de ses approvisionnements. «C'est complètement dans la marge de la flexibilité de nos portefeuilles, donc on n'est pas du tout inquiets», avait alors déclaré sa directrice générale Catherine MacGregor.

 

Source(s) : Lefigaro.fr via Les moutons enragés matinaux, que je vous invite à lire avec un petit café... ; ))))))

 

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