Retraites complémentaires : « accord de principe » entre le patronat et trois syndicats…

Ces syndicats « jaunes » sont des traîtres, enfin, tout le monde le sait... Quant aux retraites, ils nous font des mélodrames depuis des années, tout ça pour vous faire travailler plus longtemps, de plus est-ce normal que ce soit les caisses du privé et les contribuables qui financent les retraites du secteur public ?

Toutes ces petites traîtrises (de la part de ceux qui sont censés nous protéger quand même...) et ces mensonges permanents ça m’épuise... Aussi, je pense qu’il est bon, là aussi, de tenter humblement de dire la vérité aux Français(es) (vidéo ci-dessous et surtout informations complémentaires en bas d’article).

Vous êtes assez grand(es) pour comprendre les vrais enjeux....

Amitiés,

f.

SYNDICATS - Un "accord de principe" a été trouvé entre trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et le patronat sur l'avenir des régimes de retraites complémentaires, notamment autour d'un système de bonus-malus incitant les salariés à travailler plus longtemps, ont annoncé vendredi des représentants syndicaux.

"L'échec était annoncé, cela n'est pas le cas", s'est réjoui le négociateur de la CFE-CGC, Serge Lavagna, à l'issue de la journée de négociation entre les partenaires sociaux. Il y a "un accord de principe" entre le Medef et la CFE-CGC, la CFDT et la CFTC, a-t-il ajouté, annonçant la tenue d'une réunion "conclusive" le 30 octobre "pour la finalisation de cet accord".

Opposition de la CGT et FO

"C'est un objectif collectif qui a été atteint", s'est félicité de son côté le négociateur du Medef Claude Tendil. Une réunion "conclusive" est prévue le 30 octobre "pour la finalisation de cet accord", a précisé Serge Lavagna. De leur côté, FO et la CGT ont refusé de signer le texte.

Qualifiant le projet du Medef d'"inacceptable", le numéro un de la CGT Philippe Martinez a estimé sur BFMTV qu'"une nouvelle fois", les salariés et les retraités "vont devoir payer".

Le patronat est arrivé avec de nouvelles propositions vendredi matin qu'il a ajustées dans l'après-midi. Le texte prévoit un système de bonus-malus pour les départs à la retraite ne dépendant plus uniquement de l'âge mais aussi de la durée de cotisation. Objectif : inciter les salariés, à partir de 2019, à travailler une année de plus, une fois qu'ils ont rempli les conditions nécessaires pour partir avec une retraite à taux plein (âge légal de 62 ans et durée de cotisation de 41,5 ans).

Ainsi, un salarié remplissant ces deux conditions qui déciderait de prendre sa retraite à 62 ans verrait sa retraite complémentaire amputée de 10% la première année, 10% la seconde et 10% la troisième, avant de récupérer une retraite à taux plein à 65 ans. La précédente mouture proposait 15, 12 et 10%. En revanche, s'il travaille jusqu'à 63 ans (soit 4 trimestres de plus) ce malus serait annulé.

Autre cas de figure, une personne disposant de ses annuités à 64 ans devrait attendre 65 ans, pour partir à la retraite sans subir de décote. Des bonifications de 10, 20 et 30% seraient au contraire appliquées pendant un an pour les salariés restant en activité deux, trois ou quatre ans de plus. Les retraités modestes exonérés de CSG ne seraient pas concernés. Le patronat a accepté aussi l'idée d'une hausse d'un des deux taux de cotisations.

"Pressions politiques"

"Sur un plan d'économies qui nous est présenté de 6 milliards d'euros, le patronat fait un effort de 600 millions", a déclaré Philippe Pihet (FO), soulignant que les efforts sont supportés à "90% par les salariés et à 10% par les entreprises". Les "salariés et les retraités" vont "une nouvelle fois" payer", a dénoncé le numéro un de la CGT Philippe Martinez, en parlant, lui, d'un plan de "5,7 milliards" où "le patronat met 300 millions au pot".

"Le projet d'accord acte de fait le report de l'âge de retraite et l'abaissement du niveau des retraites complémentaires", a déploré Eric Aubin (CGT) opposé à tout abattement. "Pour toucher sa retraite pleine et entière il faudra travailler un an de plus que l'âge à partir duquel on a le droit à son taux plein", a-t-il souligné.

Le représentant de la CGT a dénoncé en outre des "pressions politiques", une autre source syndicale confirmant à l'AFP que le Premier ministre Manuel Valls a pris contact avec la CFDT et de la CFTC. L'Agirc et l'Arrco ont vu leurs déficits cumulés se creuser à plus de 3 milliards d'euros en 2014. Si rien n'est fait, leurs réserves, permettant de compenser ces pertes, seront épuisées d'ici à 2018 pour l'Agirc, 2027 pour l'Arrco.

Manuel Valls, justement, s'est "réjoui" vendredi soir de cet "accord de principe", assurant que le gouvernement "accompagnera" sa "mise en œuvre". "Cet accord apporte la preuve de la capacité du dialogue social dans notre pays à élaborer les compromis équilibrés nécessaires à la réforme et à la consolidation de notre modèle social. Le gouvernement accompagnera la mise en œuvre de cet accord", a déclaré le premier ministre dans un communiqué.

 

Source : Huffingtonpost.fr

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